Ode à notre fée tutélaire

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Ode écrite pour les cérémonies de l’Ordre Royal de Mélusine

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Mélusine, Mélusine, Mélusine, ton nom de bien des cœurs est la clé

Ta sage ascendance, souvent méconnue, vibre en force et beauté

 

La multitude de tes descendants, par le sang et l’esprit de féérie,

Est une foule qui s’ignore, l’heure est venue d’en révéler l’égérie

Bonnes gens ici présents, vous en êtes l’armée paisible, heureuse à l’envie,

Face au soleil, osez vénérer en notre fée, le sens de toute vie

 

Que les demoiselles bleues dansent sous nos yeux

Elles seules sont dignes d’annoncer la présence

De celle qui, à l’amour, donna la première place

Belle fée, libère le génie du blanc et du bleu des cieux

 

Mélusine, tant aimée, déploie tes ailes protectrices sur notre assemblée

Que l’éternel instant donne l’étincelle du parfait présent retrouvé

 

Sous le regard des maîtres qui, de siècles en siècles, ont maintenu par loyauté,

 

Gervais Tilbury, Jean d’Arras et Couldrette, et André Breton et le grand Hugo,

Tant de héros, fameux ou inconnus

Nous, comme eux, et sans retenue

Levons l’étendard de l’imaginaire et du rêve,

Noble cause, source sublime, qui depuis Eve,

En partage, fait naître le flux,

Des richesses éternelles s’il en fut

 

…Permet nous, Terrible et bouleversante Mélusine, d’accorder nos gestes à tes harmoniques célestes,…

Et que nos âmes épousent enfin ce qui est juste,

Et que les honneurs reviennent à ceux qui ne trompent pas…

Lorsque l’ennemi succombe

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...Alors, seulement, l’ennemi pourra succomber Son animosité vaincue, l’éther libéré, restitué !
…Alors, seulement, l’ennemi pourra succomber
Son animosité vaincue, l’éther libéré, restitué !

La plus grande victoire terrasse le temps,

Et sourit au grand miroir du soleil intérieur

Elle épouse tes larmes et tes joies en torrent

Puissante héritière des diamants sans erreurs

 

La plus grande victoire

Nait du parfait pouvoir

 

Le pouvoir de tous les espoirs

Pouvoir qui nimbe la lance du destin

Pouvoir de qui s’abandonne au festin

Lorsque la main vibre, sans volonté,

Au juste rythme du cœur

Les firmaments, fiers d’aimer,

En offrent la demeure

 

L’Elysée ne s’ouvre qu’en absence des forcenés

Face à la table des cieux nul besoin de masquer,

Ni d’éteindre les désirs, passions souveraines

Les calculs, les pensées mesurées,

N’ont guère plus de places s’il en fut

Car le calice s’y donne à l’élu reconnu

 

Nos mots peuvent alors questionner

Et notre peau au fil du temps

Recueillir l’écume et le vent

Alors, seulement, l’ennemi pourra succomber

Son animosité vaincue, l’éther libéré, restitué

Sous le ciel de Mélusine, la forge de Vulcain !

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[mantra-pullquote align= »left|center|right » textalign= »left|center|right » width= »45% »]vulcain-et-Mélusine[/mantra-pullquote]

 

Il frappe le métal de nos âmes soumises au brasier
Tumultes d’ignorances de nos ivres et fétides passions
Il frappe et explose la gangue, infernal baiser,
Il sépare le juste de l’injuste, au rythme de Sion,
Bercé par Mélusine et ses mélopées attentives, tant aimée
Il frappe, laissant fumantes, inertes, les meurtrières illusions
Hélas, toutes meurtrières de la belle et grande humanité

Il frappe, sans perdre espoir, bientôt s’effaçant le titanesque voile,
Offrira les lumières dorées des Atlantes repenties revenus de l’étoile
Alors s’imposera, de déchirure en déchirure, la gloire de tous les possibles,
Alors du métal blanc absolu et complet, victorieux mais humble,
Naîtra l’épée, par la foudre sublime, héritière d’Excalibur
Par sa puissance, fille de Durandal, par sa vertu créatrice de futurs,
Riche comme celle de Gallaad, lame forgée au soleil salomonien,
Glaive de justice en parfait retour… Spirale de joie !

Frères du temple sacré, brodez vos habits, le temps chemine !

L’éther magnifie le geste juste !

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Lumières et solsticeAlors que l’automne s’installe, les méditations en gloire s’épurent. Seul l’encens sait se conjuguer à la lumière, c’est ainsi que le verbe rend hommage. Du solstice à l’équinoxe, L’étincelle fondamentale c’est la promesse de l’arrêt. La boucle du temps en fait la tendre promesse. Unique passage obligé des milles et un chemins de renaissance…

 

Les mots ne peuvent pas manquer, même s’ils se cachent. Aux lueurs des ombres grandissantes du 21 septembre, nous avons pris la mesure de tous mouvements effectués dans le quart du temps. A FontAdam, dans le ruissellement des eaux bleues de la fontaine, le rire des espoirs régénérés se fait toujours entendre. Les limites ne s’approchent qu’au ciel et dans leurs reflets dispensés par les ondes généreuses. Nos richesses sont immenses, il suffira d’un signe pour qu’elles se dévoilent et s’offrent à nouveau dans la chambre nuptiale restaurée.

Face à un homme en son entité physique, lui le juste parmi les nations et veilleur de l’antique fontaine sacrée, face à cet homme donc, l’installation bambouesque qui porte les lignes versifiées : « Le secret, les ailes et le trône » demeure intacte… Persévérantes et droites, tendues en offrande aux vents et aux larmes du ciel, comme aux humains passants. 3 ans déjà que ce poème fut lâché en ce lieu fourmillant de merveilles, de souvenir et de rendez-vous invariables. 3 ans que ce lieu accueille, bienveillant, mes lignes inscrites en blanc sur l’ardoise noire. Quel honneur ! Tendre hommage venu souligner l’effort d’harmonie… Et parfait temps d’équilibre en l’équinoxe d’automne pour s’interroger sur les actes posés depuis le solstice… Une réponse vibre en mon cœur : « écrire doucement, un humble filet de lettres, mais résoudre dans le geste d’émettre des signes, ce que le temps questionne. » Solstice-2014_2

Cette « réponse » m’atteint au terme d’un chemin découvert à « Bois-Pouvreau » (79). Ce fut notre rendez-vous de la Saint-Jean d’été de cette même année 2014. Lieu tout indiqué pour recueillir sur une onde limpide, déposée en un réceptacle de terre cuite, le rayon le plus long de l’année. Qui le sait encore ? Au solstice de juin, la flèche titanesque de Phébus,en l’instant précis où il demeure en éternité, s’il caresse la surface d’une eau, fait cette eau fluide panacée. Il y a beaucoup de la belle Isis en ce rituel, comme le grand Nerval tenta le rappel…Solstice-2014_3

« Bois-Pouvreau », ce lieu, pour notre expérience de sanctification de la lumière, un bouquet de flammesrouges et bleues nous l’indiqua. La plus aimable de ces flammes sifflantes, qui toutes chuchotaient « Bois-Pouvreau », nous fut présentée en un geste d’amitié tout auréolé des cerises de mai. La Saint-Jean ne prend réellement son sens qu’en esprit de fraternité, c’est absolument ainsi que ce temps de grande et longue lumière dévoile la source, et alimente l’espoir du règne attendu des formes subtiles. Le message fraternel désignant le lieu, vint donc à nous en un tendre cadeau : un dessin à l’encre de Chine, fait il y à 12 ans d’une main passionnée. Les lignes noires sur le papier blanc, donnent à voir la fraicheur des sous-bois, là où jaillissent caressant de gigantesques mégalithes les eaux chargées des forces chtoniennes… Eaux captées par l’œuvre de moines savants, ceux de l’ordre de Grandmont. Ils œuvrèrent ici comme à Fontadam au 11ème siècle. Ici, à « Bois-Pouvreau », les Cénobites firent naître un lac source de vie, un très concret lacet d’amour, assainissant les marais, jugulant les effluves fatidiques responsables d’abominables maladies. Le lieu est donc un pur et saint objet de magie naturelle. L’artiste du dessin à l’encre de Chine, en perçu l’impérieuse énergie, Instituteur, il était venu poursuivre sa mission en ce coin de nos Deux-Sèvres, où fulminent d’impatience de merveilleux secrets d’unions flamboyantes. L’artiste/instituteur en glana les éclairs, nos Tetrakys généreux, mais oubliés, eux qui pourtant offrent sens et gloire aux héros épris d’amour et d’esprit d’aventure. Sur cela plane, l’ombre des souvenirs, quelques nuages aux formes drolatiques, libres fumées sans limite, ultime traces de Don Quichotte…Solstice-2014_8

A 18h56, le long rayon de Phébus avait donné rendez-vous avec l’éternité. Ecoutant le flux et le reflux, main dans la main, l’amitié au cœur, nous perçûmes l’emplacement devant servir d’écrin au lâcher du poème. A la seconde précise la flèche de lumière frappa les lignes inscrites sur l’ardoise…Salué par l’éternité, nous mesurerions avec humilité quelle confiance il nous était fait, à nous de poser actes et gestes dans le quart temps ouvert pour être à la mesure de l’honneur et ainsi digne de revenir aux merveilles.

De juin a septembre, grâce au miracle de la flèche de lumière, habité par le souvenir de ce clin d’œil de Phebus, chaque étincelle fut mieux encore accueillie, chaque joie vénérée comme le vrai trésor, chaque sourire reçu et offert comme espoir en l’humanité… En chemin pour la confirmation de septembre à Fontadam il nous fut donné de revenir aux merveilles. L’éther magnifie le geste juste !

L’encens, le feu, l’eau et la lumière

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Voiles d'images

 

C’est un Souffle saint du présent, sans peur,

Lorsque la lumière n’est plus informe

Messager des mystères cruciformes,

Son feu s’exprime en blancheur,

Claire beauté, volute et volupté,

Onde de vérité, danse de l’aimée

 

Car la vérité ne peut être nue

Nue, elle nous serait invisible

La vérité naît voilée sur nos tables,

Voilée d’images, d’émotions et de flux,

D’archétypes et de symboles,

Pain que l’on partage, digne obole

 

Ainsi les réalités d’en bas se meuvent

En réalité d’en haut

Et les ailes, événements du dehors,

Croisent les ailes, firmament du dedans,

Uni en un même baiser…

 

Vieillir sans plus attendre les signes

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les grands-champs

En original il scrute le journal

Sa barbe blanche témoigne

Il ne cherche plus à lire du sens

La nuée de ces lignes,

Portent le brouhaha des mondes

Piètre effervescence

Rien de plus que l’immonde

 

Les bras du vieil homme fatigués

Limitent le désir

Ses mains encore agrippées,

Aux grandes pages, ruissèlent de trahisons

Mains et bras les tournent

L’esprit reste aux aguets

Nourri de toutes ses prières

Tant éteintes que rallumées

L’esprit reste aux aguets

Ultime espoir, douleur, impossible renoncement

Et le brouhaha, mots imprimés,

Cascades nauséeuses,

Phrases vilaines, politiques invertébrées,

Infâmes valseuses,

Et le brouhaha submergeant, absence,

Simulacre d’esprit,

Paradis gouffres inaccessibles aux jouissances

Sans écho d’amour, sans appétit…

 

Au plus haut des malheurs

Il vieilli dans l’attente des signes

La ré-évolution aura t-elle son heure ?

Il garde les verbes comme des ailes fines

Sur la montagne entourée de vapeurs

Autour du miroir de Mélusine nous étions 12…

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...Il était l’heure de souffler sur les braises et d’appeler à la lumière...
…Il était l’heure de souffler sur les braises et d’appeler à la lumière…
souffle régénérateur, appel au feu du ciel, pour que sa caresse ailée sur nos peaux aille croissante, douce comme la plume du noir corbeau
souffle régénérateur, appel au feu du ciel, pour que sa caresse ailée sur nos peaux aille croissante, douce comme la plume du noir corbeau

Autour du miroir de Mélusine nous étions 12 pour une ronde. Ce fut un 19 janvier lumineux de partage. Je lâchais, pour la 2e fois un poème au creux de la forêt de Chizé, là même où notre fée, et guide des merveilles, fît jaillir un chêne à sept troncs. Il s’agissait, alors pour elle, d’une urgence fatidique. Le chêne à 7 troncs, un Rouvre sacré, fut sa baignoire d’une nuit, car Mélusine, être éternel aux apparences multiples, surprise par la fuite de Phébus et soumise au temps cosmique, se devait à ses libations et mutations et s’étendre en l’éther et renouer, déployant ses membres antédiluviens jaillissant, avec le sens parfait de l’harmonie… Rabelais, évoquant la queue serpentine de la fée Mélusine, cousine du géant Gargantua, utilisa le mot « andouillesque », qui alors commençait à définir bon nombre de saucisses, mais surtout, étymologiquement, tout ce qui passe au travers d’un tube, vortex intestinal, souvent comparé chez notre maître, au ventre rugissant du cosmos… Dont nous sommes les « rejets » terrestres !

Hors donc, pour m’encourager, 12 amis, dont un être de quelques mois tout en promesse et écoute savante, m’accompagnèrent. Merci donc à eux tous d’avoir, par leur présence complice, souhaité bon vent au poème lâché et intitulé « A Mélusine », mots versifiés dédiés à l’être fantastique et néanmoins tutélaire du Poitou-Charentes, gardienne infatigable de la forêt de Chizé.

Merci donc à eux tous d’avoir, par leur présence complice, souhaité bon vent au poème lâché et intitulé « A Mélusine »
Merci donc à eux tous d’avoir, par leur présence complice, souhaité bon vent au poème lâché et intitulé « A Mélusine »

Il était l’heure de souffler sur les braises et d’appeler à la lumière, souffle régénérateur, appel au feu du ciel, pour que sa caresse ailée sur nos peaux aille croissante, douce comme la plume du noir corbeau, souffler sur le temps passé et souffler sur le moulin de l’imaginaire vainqueur qui se nourri du feu du ciel, raviver la mémoire, souffler sur l’étendard de l’amour, redonner l’espoir et la source qui n’est richesse qu’en partage, souffler sur la poussière et griffer le feuillage en décomposition mêlé de boue, et là, retrouver enfin les anciennes fondations, la colonne brisée mais toujours debout !

Les arbres, en salut rituel donnèrent le ton, chacun à ses observations et doutes, et passions, et masques et vertus, s’offrit au lieu, pour que notre clairière fugace  et informelle vibre au juste de sa pertinence. Le miroir de Mélusine, sans lequel rien de la fée ne peut-être vu, diffusa ses étincelles en réponse aux flammes de nos trois feux allumés. A proximité du chêne, flamme noir et blanche, le poème fut lâché et donna lieu à son invocation/lecture.

Tous nous fûmes saisis par la douceur des symboles qui, par vagues vibrantes, couraient dans le ciel, dans le mouvement des branches, en suspension dans les silences, jusque dans nos souvenirs, leur redonnant le sens des origines… Une cohorte d’esprits siffleurs s’arrêta surpris de cette poignée d’humains encore sensibles au subtile qui, sans fard, osent encore jouer à ces jeux gratuits et sans prix, en lesquels réside l’unique et vraie rédemption.

7 ouroboros en danse solaire s’élevèrent des eaux fertiles
7 Ouroboros en danse solaire s’élevèrent des eaux fertiles

Presque visible, 7 Ouroboros en danse solaire s’élevèrent des eaux fertiles du miroir. Mélusine souriait à notre ronde…  Elle chuchota ses paroles en grondement chthoniens, pour beaucoup le message aurait été sibyllin, mais nos âmes vibrèrent en écho, l’imposant secret prît ainsi toute sa place, celui de l’instable immobilité que seul sait voir l’initié ultime, l’instant fragile mais puissant d’espoir, lorsque le mouvement du pendule semble mourir, alors qu’il nourrit l’inversion de sa course. Dans la nuit, la compagnie s’effilocha, en silence, deux guettèrent le dernier trait de l’astre royal, ultime merci !

 Mélusine souriait à notre ronde…  Elle chuchota ses paroles en grondement chtoniens, pour beaucoup le message aurait été sibyllin, mais nos âmes vibrèrent en écho, l’imposant secret prît ainsi toute sa place, celui de l’instable immobilité que seul sait voir l’initié ultime
Mélusine souriait à notre ronde… Elle chuchota ses paroles en grondement chthoniens, pour beaucoup le message aurait été sibyllin, mais nos âmes vibrèrent en écho, l’imposant secret prît ainsi toute sa place, celui de l’instable immobilité que seul sait voir l’initié ultime

INVITATION A RENCONTRER Bruno Fouchereau, POÈTE & AUTEUR

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Le vendredi 13 décembre 2013, à partir de 19h
(lectures de ses poésies – explication de la démarche)

A LA GALERIE « TERRE NOURRICIÈRE »
82 rue Jean-Jaurès, place des Bancs, Parthenay (79)
Tél. 05.49.71.13.83 ou 06.19.16.05.68.

L'être rouge

Exposition du 4 décembre 2013, au vendredi 17 janvier 2014. Témoignages en images colorés de ses « Lâchers de poésies en pleine nature » au cœur du pays de Mélusine (fée tutélaire des surréalistes et du Poitou-Charentes)

•    Photos d’expériences poético-dadaisto-pataphysiciennes,
tenant de la conversation “Métapsychique” et intime avec une poignée
de Hauts-Lieux-Mystérieux-Zé-Etranges, principalement en Poitou-Charentes…
Mais pas seulement  !

L’EvMt sur Facebook : https://www.facebook.com/events/667218489989277/

Info :
L’ensemble des photographies sera vendu pour faciliter l’aménagement d’un lieu d’accueil d’enfants en difficultés. Les fonds seront perçus par l’Association Troubad’Art.
Chaque achat donne droit à être membre d’honneur (1 an) de l’association et donc à recevoir les rapports financiers et moraux de l’activité associative. Bruno Fouchereau à cédé l’ensemble de ses droits d’auteur à l’association Troubad’art, qui se donne comme mission d’améliorer le cadre de vie d’enfants en difficultés, mais aussi de facilité l’émergence de projets particuliers d’enfants.

Appel aux Amants pour le retour à l’Alliance

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PL-c1Lâcher de poème au carré des tombes juives du cimetière du Père-Lachaise (Paris 19e) en écho à sa lecture le soir même à “l’Atelier Z”, dans le cadre de l’édition d’une anthologie de poètes francophones. Recueil de poésies édité par Unicité sous la direction du poète et plasticien Pablo Poblete.

 

Le mardi 5 novembre 2013, à 11H11, j’ai procédé au lâcher de mon poème : « DES BLESSURES A L’ULTIME MERVEILLE » dans un secteur si puissant du Père-Lachaise que les frissons de mon acte roulent encore sur mon âme, vagues puissantes d’une tempête… Oui… Une immense tempête de bienveillance !PL-c5 Mon geste poétique, ce lâcher de mots versifiés dans une construction bambouesque aux formes du bouclier de David, vibrant de bleu et de blanc, couleurs de Jérusalem et de Mélusine, données aux laines des chèvres sacrées deux-sévriennes, et noué de 3, mon geste poétique donc, en ce lieu du cimetière du Père Lachaise, a trouvé le souffle de tous ses sens. Les 5, et aussi tous ceux qui dansent dans la ronde de l’infini, offrandes merveilleuses, sources de tous les espoirs, promesses d’une possible Alliance Réinventée, nouvelle et révélée pour nous et dans ce tempS présent, miracle de la permanence. Les lettres sacrées, la parole de feu, s’écrivent dans le regard de celui qui la lit et se révèle ainsi, immuable bonté. Mais, seul le héro révélé par l’ascèse tonique et le chemin accompli, peut saisir le livre divin et lire, du même geste, le texte qu’imprime la Shekhina au pourtour du vase, ultime épreuve !

PL-c6les trois dalles d’ardoise ont été posées sur un arbre qui en son tronc porte vivante une vierge noire. A l’angle d’un mur, presqu’à vue de là où repose la supposée dépouille de Gérard de Nerval, passé par la violence illuminatrice d’un éclair à l’Orient véritable. A quelques tombes de là où le chef du Grand Sanhédrin reconstitué par Napoléon dort en rêvant que l’horreur moderne et industrielle vécue par d’autres du lieu ne sera pas une nouvelle fois à l’ordre de notre temps. Tout ainsi parlait du fol amour, de la vieille folle, et du grand bâton si nécessaire, la sapience, sans lequel le chemin resterait vain et toutes lettres mortes pour le malheur du plus grand nombre. Chaque geste de ce lâcher de poésie renouait en moi ce dialogue mille et une fois repris de Minuit à Midi… Dialogue de moi à moi, de ma stupeur à mon endormissement, de ma passion à mon inertie, de ma raison meurtrie à mon homme des bois hirsute et souriant…

Que tous les Amants qui liront ces lignes le sachent : l’Alliance est encore possible mais « …il est plus difficile aux riches de pénétrer dans le royaume des cieux, qu’à un chameau de passer par le chas d’une aiguille… » Trop ignorent à quel point la foi sans les œuvres n’est que ruine de l’âme. Si nombreux en l’humanité, presque légion, ils vivent la mise en abîme de narcisse… Tous les signes sont encore offerts, trop peu viennent à la coupe du Mont-Salvage !

Lecture à “l’Atelier Z” (Paris 8e), dans le cadre de l’édition d’une anthologie de poètes francophones. Recueil de poésies édité par Unicité sous la direction du poète et plasticien Pablo Poblete.
Lecture par l’auteur à “l’Atelier Z” (Paris 8e) de son poème « Des blessures à l’ultime merveille » , dans le cadre de sa publication dans l’édition d’une anthologie de poètes francophones. Recueil de poésies édité par Unicité sous la direction du poète et plasticien Pablo Poblete.

 

Les laines teintes de Chèvres angoras utilisées dans ce lâcher de poème sont le fruit du travail de Madame Monique Simon de La Couarde (79) .

Invitation à la Lecture de  » DES BLESSURES A L’ULTIME MERVEILLE »

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C’est une grande joie que de vous inviter le 5 novembre 2013 à 18h

A « l’Atelier Z » (Espace Galerie d’Art Christiane Peugeot), 62 av. de la Grande Armée, 7517 Paris (M° Argentine).

          BRUNO FOUCHEREAU lira son poème :

« Des blessures à l’ultime merveille »

·      Poème publié dans l’Anthologie des poètes francophones : « 116, poètes d’un autre monde pour la défense de l’écosystème planétaire et Vingt et une lettres ouvertes »(Editions Unicité : http://www.editions-unicite.fr/)

A l’occasion du lancement de la dite « Anthologie », un concept de l’artiste
PABLO POBLÈTE (concepteur et directeur de cette édition) rare et pulpeusement nécessaire en substantifique Moëlle, avec couverture et œuvres photographiques de l’artiste CHRISTELLE WESTPHAL.

A l’occasion de cette lecture de mon poème « Des blessures à l’ultime Merveille » à « l’Atelier Z » le 5 novembre à 18h, dans la matinée du même jour,  je lâcherai le dit poème au cimetière du Père-Lachaise au cours d’une métapsychico-performance-conférence-pataphysico-interactive…    Pour le RV prenez contact soit par mail : bruno.fou@free.fr soit sur l’EvMnT facebook : https://www.facebook.com/events/1424164864463332/

… Qu’on se le dise !

Adieu a un temps...