Le 7 octobre les livres me sont tombés des mains !

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Le 7 octobre, comme l’on vécu beaucoup, mon âme fut menacée d’être déchirée. Cette date au sens du calendrier mystique d’Israël, autre perversité terrorisante, menace de rendre perpétuelle la douleur de Ritspa, fille de Aya. Les crimes du Hamas ont été fait le lendemain de Hoshanna Rabba considéré comme le dernier des « jours redoutables ». Jour de la dernière occasion de se repentir avant que le jugement consigné par Dieu à Yom Kippour ne soit définitivement rendu. Le dernier jour des Souccoth c’est aussi le roi David qui vient dans les assemblées… La date choisie par les terroristes, superpose les calendriers de manière infâme, on peut même y voire une référence au jugement de David envers la descendance de son frère qui interroge la question du « pardon » refusé. Le piège des terroristes du Hamas est aussi métaphysique, c’est une œuvre de manipulation des inconscients collectifs. Cela a t-il été fait en intelligence par les dirigeants du Hamas ? Je ne sais pas ! c’est en tout les cas une inspiration parfaitement diabolique. Frapper ainsi, corps et esprit, c’est au moins, je le crois, vouloir faire renaître les souffrances du martyr de la Schoah, l’industrialisation du meurtre des juifs pratiquées par les avatars de Haman et ses 10 fils, et que cela ne puisse plus jamais s’apaiser !

Personnellement, les livres on failli quitter mes mains. La confusion dans laquelle sont plongés les enfants d’Abraham ne peut-être pire… Les deux seuls livres que je me suis senti capable d’ouvrir furent deux ouvrages de Lévinas, « L’au-delà du verset » bien sur… Mais aussi : « Quatre lectures Talmudiques » ou je retrouvait l’interprétation de ce philosophe de mémoire bénie, du chapitre 21 du second livre de Samuel à la lumière du Talmud Yévamoth, 58 b 59a. A la fin de son texte, Lévinas écrit ce qu’il faut à nouveau faire murir aujourd’hui : « Le Talmud nous enseigne, explique t-il, qu’on ne peut obliger au pardon des hommes qui exigent la justice du Talion. Il nous enseigne qu’Israël ne conteste pas aux autres ce droit imprescriptible. Mais il nous enseigne surtout que si Israël reconnaît ce droit du Talion, il ne le demande pas pour lui-même, qu’être Israël c’est ne pas revendiquer la loi du Talion. »

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