Sur le pas de la porte j’observe une ronde
Tous les siècles en portent la joie et le cri
Le verbe est la lumière de ce monde
Il est source d’alliance à l’espace infini
Il libère des obsessions fracassantes
Ces légions sans futur dans le fleuve des frustrations
Ces soumissions aux objets qui ignorent la vraie Sion
Tous soumis au règne, aux contours et aux effets
Tous soumis aux pertes, sans choix, lacérés
Pour les yeux ouverts et pourtant aveugles et immatures
Seule la grâce du verbe peut affirmer la parfaite nature :
« Tu es lumière tu retourneras à la lumière »