Les grands champs

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Elle veille pour ceux qui entrent sur le chemin des grands champs

Ceux guidés par la parole alors qu’ils ne sont qu’enfants

Elle veille, celle qui déjà, de ses ailes en amour offertes, est indéfectible

Regarder au-delà de son nom inscrit dans les tablettes romaines insensibles

C’est sur Marie-Madeleine en premier que la lumière s’étend,

C’est aussi Mélusine, Isthar et Isis, la déesse de la mine d’Amour, l’espoir du troubadour

C’est elle que nous, gamins, suivons en jouant nus dans les grands champs

Attention aux voleurs de temps, ils raviront les fruits à venir

Si tu sais cela veille à conserver l’union pour que rien ne puisse subvenir

 

 

Le Saint et l’Oiseau

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L’arbre n’attend pas l’oiseau, il se déploie,

Il n’attend rien, juste peut-être les mots.

La graine est la promesse des branches… et des oiseaux

S’il n’existe plus qu’un humain éveillé,

Toute l’humanité peut espérer.

C’est l’enseignement, des mots, des arbres et des oiseaux

Les uns sont espoirs, les autres promesses, les visiteurs miracles

Le commencement est dans la fin, comme le “S” dans l’Un

Car le Saint est instruit par l’oiseau

L’oiseau, l’oiseau, l’oiseau, trois fois

Pour la lumière trois fois, rien de plus beau

Si se vêtir en certitude donne l’étoile, la vérité n’existe que par la nudité

Le commencement se prépare par un fil de lin, ligne écarlate et blanche

Et bleu… et tant de couleurs, car en vérité elle reste blanche et bleue…

Doucement tisser ce lin offre d’entendre en vérité le chant des oiseaux

Alors, sur mon épaule enfin sa patte fera loi

Je pourrais marcher au cœur et sans froid sur ma peau

Car ma nudité sera saluée et même les pierres me serviront

 

 

La grâce des 5 arbres

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Par les cinq indépendant, à leur point d’infini

A leur paroxysme, dans l’unique et les multiples

Là, je peux être pour exister en éternité d’esprit

Il faut être avant d’exister, là se tient le flux de vie

Sur le bord du gouffre, en ma fin, là s’éteint le périple

Même les pierres servent alors par la grâce des 5 arbres

élevés hors de l’hiver, hors de l’été, des temps et de la faim

Cinq arbres que mes cinq indépendant perçoivent enfin

Lorsque les yeux voient à travers le visible des ombres

Lorsque les oreilles entendent le silence des bruyances

Lorsque ma bouche goûte à l’essence du fruit sans pénitence

Lorsque ma main caresse autant qu’elle donne sans créance

Lorsque le parfum guide, nature sublime, élévation en présence

Le temps et l’horizon

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Fixer l’horizon dans l’attente de ce qui doit advenir

N’offre que l’attente, et l’aveuglement, et la fatigue, et l’amertume

L’espoir sera vaincu et la faim ne fera que grandir

Seul le juste présent offre les ailes de la belle fortune

Et ces ailes là luisent de paix, car elles portent le commencement

Elles portent aussi la fin, elles donnent le cercle du moulin

Ces ailes là portent au soleil et au droit, et à la force, et aux chants

Elles font de l’être l’ami de Melchisédeck et lui en offre le vin

Recette de la terrine du 24 juin 2012

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La mirepoix (en hommage à la fameuse famille !) :

Hacher en très petits morceaux : un céleris branche (moyen), 3 poireaux moyens, un navet, 3 oignons, 2 échalotes, un poivron.

Faire légèrement caraméliser 350gr de poitrine fumée

Mettre le tout dans une marmite recouvrir d’un litre de vin rouge

Saler, poivrer, une cuillère à soupe de cumin, un peu d’herbe de Provence, un demi verre de vinaigre balsamique, ajouter 4 gousses d’ail écrasées.

Faire mijoter pour réduction jusqu’à l’état de sirop.

Par ailleurs :

Faire mariner 4 blancs de poulet coupés en aiguillettes dans du citron et huile d’olive (1 journée)

Effiler une quinzaine de tranches fines de poivrons

Préparation de la terrine :

Mélanger la Mirepoix à autant de chair à saucisse

Installer dans la terrine des couches successives de Mélange puis de poulet + poivron.

Cuire en bain marie au four à 350°

Surveiller la cuisson / Normalement pour 1 terrine de 1,5 Kg = 2H

 Pour souvenir des présents :

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Sublime brûlure

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Ce qui s’éclaire ne porte pas de nom et nous parle d’une fête

Sans effort, ni volonté, sa forme totale nous échappe

Sa saveur est sublime, constante, renouvelée et parfaite

Mais, pour l’ignorant, la peur vient vite et sape

L’espoir si sensuel et pourtant spirituel

Car il lui reste tant à brûler de pieds en tête

Sans le total abandon, la liberté n’a pas d’aile

Le creuset et l’écho

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Dans le creuset, le maître patient attend le message

L’annonce du temps juste, celui de son reflet

Fondeur de l’argent divin, métal de l’ordre sage

L’œuvre s’exhale si le blanc du feu fait son effet

 

Le ciel ne donne d’autre espoir que d’être

Plus que miroir, nos âmes en sont l’écho

Sept notes annoncent la fin de Jéricho,

Séparé du paraître par l’étreinte,

L’amour règne, libéré de l’ego

La seule fontaine,

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L’eau qui s’écoule du LIEU n’est pas sonore

Elle épanche toutes soifs sans peser au ventre

L’eau qui s’écoule du LIEU n’éprouve pas l’effort

Elle est sans avoir été crée, elle n’a pas de centre

C’est la seule fontaine, origine de tout

De moi et de toi, plonge en ton âme jusqu’aux portes

Retourner à la source est la clé du fou

Seule la danse mystique, sans fin, sans début, est forte

Le geste parle de son âme

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La main s’ouvre et donne

Pour quel honneur ?

Pour qu’elles erreurs ?

Attention à ce qui résonne…

L’enfer est une embuscade, un miroir, une passion convenue

Si la juste pratique sert la bonne conscience

Elle n’est juste qu’en égoïsme

Cultive la connaissance et porte la lumière sur l’être vue

Si le temps est habitude, l’amour est en absence

Adapte en chaque seconde le prisme