Le sable et les délices

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Une hache d’amour vibrante est l’offrande de l’âme

Elle resplendît du zenith au Nadir

La saisir ne demande aucun effort à la juste flamme

Alors elle tournoie et siffle le rire

 

Surtout aucun effort si l’on espère régner

Et disparaître aux fracas communs et aveugles

Des fleuves insatiables en ce monde échoués

Surtout aucun effort pour voir l’autel aimé

 

Pour satisfaire ton désir ignore les ordres, cesse d’agir

Observe les flux des délices, abandonne toi pour frémir

Au temps, aux formes, aux pensées

Abandonne le sable et ses effets

 

Danse nu, immobile, tu seras béni

Ton âme alors te reconnaîtra

La Hache en main tu renaîtra

Par les rues nul chien n’aura de cri

La joie, l’onde manifeste, te guidera

 

 

Le secret, les ailes et le trône

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Tu es l’œil de Dieu qui te regarde

Le visage de l’autre est en toi

L’espace ne contient pas, il prend garde

Ce qui se préserve s’élève en émoi

 

Alors cherche le sens de ce qui t’apparait

A pleine main, en désire de toi et démêle

Les écheveaux, l’âpre songe du réveil et l’injuste

Et tisse à tire d’aile, et brode tes effets

 

Tous les anges sont à toi, il n’y a pas de trône sans roi

C’est là l’ultime secret de la joie

 

 

Le verbe est la lumière de tous

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Sur le pas de la porte j’observe une ronde

Tous les siècles en portent la joie et le cri

Le verbe est la lumière de ce monde

Il est source d’alliance à l’espace infini

Il libère des obsessions fracassantes

Ces légions sans futur dans le fleuve des frustrations

Ces soumissions aux objets qui ignorent la vraie Sion

Tous soumis au règne, aux contours et aux effets

Tous soumis aux pertes, sans choix, lacérés

 

Pour les yeux ouverts et pourtant aveugles et immatures

Seule la grâce du verbe peut affirmer la parfaite nature :

« Tu es lumière tu retourneras à la lumière »

 

 

Se lever avec l’ambition de l’unique

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Nul ne doit ignorer qu’il a été choisi,

Invité, élu, désigné, et qu’il lui a été promis,

S’il se lève de son être pour exister,

En réponse aux rayons, douceurs de l’invaincu,

La roue des flammes et la tunique sans pli

Objets du commencement, là où tout est survenu

 

Le manque et la plénitude

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La puissance de l’enfant retrouvé n’a pas les failles du puéril

L’innocence acquise possède le blanc et le noir, nul discerne l’effort

Il ne suffit pas d’être petit, la taille ne fait rien pour passer la porte d’or

Du masculin au féminin, du haut au bas, c’est la quête du péril

Un mouvement unique qui redonne l’enfant et le port

Se tenir proche de ce qui est nourricier, l’enfant au sein subtil

Charnel et spirituel ne peuvent s’opposer sans porter tort

Car l’œuvre est d’aimer dans sa plénitude, non dans le manque

 

Les grands champs

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Elle veille pour ceux qui entrent sur le chemin des grands champs

Ceux guidés par la parole alors qu’ils ne sont qu’enfants

Elle veille, celle qui déjà, de ses ailes en amour offertes, est indéfectible

Regarder au-delà de son nom inscrit dans les tablettes romaines insensibles

C’est sur Marie-Madeleine en premier que la lumière s’étend,

C’est aussi Mélusine, Isthar et Isis, la déesse de la mine d’Amour, l’espoir du troubadour

C’est elle que nous, gamins, suivons en jouant nus dans les grands champs

Attention aux voleurs de temps, ils raviront les fruits à venir

Si tu sais cela veille à conserver l’union pour que rien ne puisse subvenir

 

 

Le Saint et l’Oiseau

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L’arbre n’attend pas l’oiseau, il se déploie,

Il n’attend rien, juste peut-être les mots.

La graine est la promesse des branches… et des oiseaux

S’il n’existe plus qu’un humain éveillé,

Toute l’humanité peut espérer.

C’est l’enseignement, des mots, des arbres et des oiseaux

Les uns sont espoirs, les autres promesses, les visiteurs miracles

Le commencement est dans la fin, comme le “S” dans l’Un

Car le Saint est instruit par l’oiseau

L’oiseau, l’oiseau, l’oiseau, trois fois

Pour la lumière trois fois, rien de plus beau

Si se vêtir en certitude donne l’étoile, la vérité n’existe que par la nudité

Le commencement se prépare par un fil de lin, ligne écarlate et blanche

Et bleu… et tant de couleurs, car en vérité elle reste blanche et bleue…

Doucement tisser ce lin offre d’entendre en vérité le chant des oiseaux

Alors, sur mon épaule enfin sa patte fera loi

Je pourrais marcher au cœur et sans froid sur ma peau

Car ma nudité sera saluée et même les pierres me serviront

 

 

La grâce des 5 arbres

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Par les cinq indépendant, à leur point d’infini

A leur paroxysme, dans l’unique et les multiples

Là, je peux être pour exister en éternité d’esprit

Il faut être avant d’exister, là se tient le flux de vie

Sur le bord du gouffre, en ma fin, là s’éteint le périple

Même les pierres servent alors par la grâce des 5 arbres

élevés hors de l’hiver, hors de l’été, des temps et de la faim

Cinq arbres que mes cinq indépendant perçoivent enfin

Lorsque les yeux voient à travers le visible des ombres

Lorsque les oreilles entendent le silence des bruyances

Lorsque ma bouche goûte à l’essence du fruit sans pénitence

Lorsque ma main caresse autant qu’elle donne sans créance

Lorsque le parfum guide, nature sublime, élévation en présence

Le temps et l’horizon

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Fixer l’horizon dans l’attente de ce qui doit advenir

N’offre que l’attente, et l’aveuglement, et la fatigue, et l’amertume

L’espoir sera vaincu et la faim ne fera que grandir

Seul le juste présent offre les ailes de la belle fortune

Et ces ailes là luisent de paix, car elles portent le commencement

Elles portent aussi la fin, elles donnent le cercle du moulin

Ces ailes là portent au soleil et au droit, et à la force, et aux chants

Elles font de l’être l’ami de Melchisédeck et lui en offre le vin

Recette de la terrine du 24 juin 2012

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La mirepoix (en hommage à la fameuse famille !) :

Hacher en très petits morceaux : un céleris branche (moyen), 3 poireaux moyens, un navet, 3 oignons, 2 échalotes, un poivron.

Faire légèrement caraméliser 350gr de poitrine fumée

Mettre le tout dans une marmite recouvrir d’un litre de vin rouge

Saler, poivrer, une cuillère à soupe de cumin, un peu d’herbe de Provence, un demi verre de vinaigre balsamique, ajouter 4 gousses d’ail écrasées.

Faire mijoter pour réduction jusqu’à l’état de sirop.

Par ailleurs :

Faire mariner 4 blancs de poulet coupés en aiguillettes dans du citron et huile d’olive (1 journée)

Effiler une quinzaine de tranches fines de poivrons

Préparation de la terrine :

Mélanger la Mirepoix à autant de chair à saucisse

Installer dans la terrine des couches successives de Mélange puis de poulet + poivron.

Cuire en bain marie au four à 350°

Surveiller la cuisson / Normalement pour 1 terrine de 1,5 Kg = 2H

 Pour souvenir des présents :

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