Création d’un groupe de Bibliodrame

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Marie Madelaine

Jeudi 21 novembre 2024
Présentation du projet & séance découverte de 18h-20h30

Participation libre

Info : bruno.fou32@gmail.com

&

Tel 06 48 55 54 79

Le groupe de Bibliodrame sera encadré par une psychologue, psychothérapeute, psychodramatiste et un chrétien hébraïsant (voir la présentation des encadrants à la fin de cette page). Le groupe sera ouvert à tous et utilisera la bible en ses diverses et principales traditions. Chacun pourra venir avec sa bible, cependant, lors des séances sera à disposition (à minima) : la Bible juive dans son édition interlinéaire dite de la « Stuttgart » (éd. Alliance Biblique universelle), la Tob (éd. Biblio-cerf), la Second 21.

Le terme bibliodrame est composé de deux mots : Biblio = Bible, et Drama = action (grec). Le bibliodrame est donc une méthode qui permet de vivre la Bible en mettant en scène les récits et personnages bibliques. C’est une méthode active qui crée du lien entre le texte sacré et la vie de chacun.

Le bibliodrame permet de vivre personnellement et collectivement un court passage biblique. Le texte devenant acte, il invite chacun à se penser soi même en l’interprétant. Dans cette mise en mouvement, il produit la rencontre avec la parole de Dieu. Il s’adresse à l’être humain dans son entièreté, dans toutes ses dimensions : corporelle, spirituelle, psychique et sociale. Il peut être, aussi, un puissant outil pour le dialogue inter-religieux.

AUX RACINES DE LA PRATIQUE

Ce qui est appelé communément « Bibliodrame », bien que sous des formes assez différentes, s’est lentement développé dans divers pays, principalement en Europe du Nord, tant dans les milieux catholiques que protestants. Divers groupes existent aussi dans les milieux juifs. Les premières expériences de ce type en milieu catholique se sont développées rapidement après le « Concile Vatican II ». Cette pratique est inspirée des pratiques thérapeutiques du « Psychodrame », une thérapeutique reconnue par les institutions médicales et hospitalière au niveau mondial et conçue par le psychiatre, psychosociologue et philosophe américain d’origine roumaine, Jacob Levy Moreno (1889-1974). Le Bibliodrame, par ailleurs, trouve ses racines les plus anciennes dans la méthode d’application des « 5 sens », recommandée par saint Bernard et saint Bonaventure. On peut aussi reconnaître la « Composition du Lieu » conçue par saint Ignace de Loyola dans ses Exercices spirituels. La « Composition du Lieu » vise à la contemplation de Dieu par des pratiques pouvant relever de l’art et notamment théâtral. On peut y voir aussi certaines analogies avec les recommandations de Maïmonide dans le « Traité des 8 chapitres » ou encore en diverses exercices de la mystique juive… Ou encore, de ce qui relève de l’ Anthropologie du Geste comme définie par le père Marcel Jousse (1886-1961). Les racines pluri-culturelles du Bibliodrame, permettent d’ouvrir cette pratique à toute personne ayant un intérêt pour la culture judéo-chrétienne.

Nous présentons ici un module basé sur une pratique régulière de trois heures tous les mois. Mais cette pratique peut-aussi être adaptée pour des journées entières, ou des week end. La question des rythmes et du mode des pratiques sera à définir avec le groupe de pratiquants

CADRE DE LA PRATIQUE :

Les séances sont ouvertes à tous ayant un intérêt pour les traditions judéo-chrétiennes et bibliques.

Le groupe cultivera activement la bienveillance envers les singularités pour libérer la parole et passer du « dit » au « dire ». Chacun pouvant ainsi renforcer et épanouir ce qui lui fait source.

Les temps de séances durent environ 3 heures (pratique)

Le groupe sera composé (outre les encadrants) de 10 participants maximum.

Il sera proposé une séance découverte (participation libre) qui débutera la saison de pratiques. La prochaine étant celle du 21 novembre de 18h-20h à la Maison Hilaire : 36 boulevard Anatole France 86000 Poitiers

La participation financière individuelle aux séances (1 séance = trois heure) serait fixée à 45 € par personne et par séance. Ceci est à titre indicatif. Le module de pratiques s’adaptera, au mieux, au groupe. Nous pourrions aussi penser des rendez-vous se déroulant sur 48h ET en fin de semaine… Une participation sociale sera proposée au cas par cas. Pour les demie-journées, des journées, ou des WE, les formules restent donc à étudier avec le groupe et les « lieux accueillants ».

DÉROULEMENT D’UNE SÉANCE (basique) :

Échauffement : Nous proposerons divers outils, respiration en trois temps, posture dite d’Élie (debout on se replie sur soit-même en expirant), accueil dans ses bras de l’enfant messie…

Le choix du texte se fera en fonction des propositions des participants. Ce choix pourra être accompagné par le « Dictionnaire des Noms Propres de la Bible » (Odelain et Séguineau éd. Cerf), mis à disposition lors des séances. Nous regarderons ensemble les versets bibliques retenus, puis nous en ferons une lecture. Nous réfléchirons et ferons alors un choix collectif d’une scène.

Il sera fait une nouvelle lecture du texte suivi d’un petit temps de méditation personnelle à partir des questions suivantes : qu’est ce qui vous touche dans cette scène ? Qu’est-ce qui capte votre intérêt ? Quels rôles vous semblent importants ?

Chacun choisit alors un personnage avec lequel il se sent une affinité dans la scène (le groupe, le cas échéant pourra être divisé en deux). Les encadrants veilleront à la juste participation de chacun, selon les élans et les désirs, et ceci au fil des séances. Il est important de comprendre que le rôle de témoin dans la scène est aussi agissant. Ainsi tout le groupe est debout et présent lorsque le passage biblique est joué.

Puis on passera à la mise en scène du texte choisi : installation spatiale, géographique de la scène et des personnages dans la salle. Nous pratiquerons l’Interview des personnages afin de permettre à tous de s’identifier à son rôle (cette pratique vient du Psychodrame). Enfin nous jouerons la scène.

Nous passerons alors à un temps de partage. Chacun raconte alors ce qui s’est passé pour lui, en tant que personnage (ou l’objet, ou le témoin…) incarné dans la scène.

Nous pratiquerons alors un temps dit de « dérolage » : Il s’agit d’une pratique typique du psychodrame où chacun quitte symboliquement son personnage, ceci pouvant se faire en mimant quelqu’un qui s’époussète du rôle qu’il vient de jouer. Ce « dérolage » permet de revenir pleinement à soi.

Nous reviendrons alors au verset joué. Chacun pourra exprimer ce que cela a fait bouger dans sa compréhension du texte et libre à chacun d’exprimer là où il a été touché personnellement par la scène.

À la fin de la séance, nous prendrons un moment de recueillement individuel, prière silencieuse. Il sera possible de partager aux autres ce qu’il a été mis, individuellement en prière.

QUI SOMMES-NOUS ?

Florence Jacopé-Fouchereau née en 1971. Elle a une double licence : de sociologie et de psychologie. Elle est psychologue, psychothérapeute, psychodramatiste certifiée par l’IFREAP (Institut Français de Recherche et d’Application du Psychodrame). Son mémoire de certification porte sur la « concrétisation », c’est à dire le fait de rendre visible l’invisible, de montrer plutôt que de parler. Elle exerce en libéral à Melle (79) et anime des groupes de psychodrame réguliers. Ancienne directrice d’accueil collectif de mineurs, et famille d’accueil, elle a acquis une expertise en gestion et dynamique de groupe.

Bruno Jacopé-Fouchereau, né en 1963, poète, auteur, ancien grand reporter. Il étudia les grands mouvements religieux et leurs implications dans la géopolitique des grandes puissances. Collaborateur à Charlie-Hebdo, le Monde Diplomatique, Paris-Match, VSD, TF1, France 2, Canal +,… Auteur de cinq essais, il se consacre aujourd’hui à l’étude des principes et systèmes de «l’Imaginal» en rapport avec l’épanouissement social et individuel par la spiritualité des traditions judéo-chrétiennes. Hébraïsant, il transmet un certain nombre de techniques reçues d’une famille de marranes. Ces techniques singulières de « gestualisation de l’hébreu biblique » s’apparentent à l’anthropologie du geste (Marcel Jousse), et en permettent un apprentissage méditatif puissant.

Contact : bruno.fou32@gmail.com / Tel 06 48 55 54 79

Sortie du livre : « L’Union des souffles »

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« L’Union des souffles », le dernier livre de Bruno Jacopé-Fouchereau sera disponible à partir du 12 octobre 2024 au prix de 18 euros. Une parution aux Éditions Unicité, Collection Poètes francophones planétaires, sous la direction de Pablo Poblète.

Couv et 4e
Disponible dès le 12 octobre

Le livre peut-être pré-commandé chez l’auteur qui vous dédicacera son livre. L’envoi des commandes se fera à la mi-octobre (sup. courrier suivi : 6,90€). Les livres peuvent être retirés chez l’auteur paiement sur place sur RdV : 06 48 55 54 79 .

VOICI UN LIEN POUR COMMANDER : https://www.paypal.com/ncp/payment/FY6BP8RMX4HRC

« L’UNION DES SOUFFLES » ou Le mystère hébraïque des Ailes de Mélusine…

Au centre du livre L’Union des Souffles vibre le mystère des ailes de la Fée Mélusine. Ce mystère se révèle à la lumière de son hébraïsation, racines de la chrétienté. Beaucoup de l’espoir surréaliste puisait là…

Pour découvrir ces merveilles promises, terre de tous les espoirs, Bruno Jacopé-Fouchereau nous entraine de Barcelone à Clisson en Bretagne, aux terres angevines berceau de Lancelot, puis de Jérusalem à Prague…

En ces Hauts-Lieux il « déposa » ses poèmes pour mieux entendre la source de toutes vies et interroger son Nom. L’Union des Souffles, avant d’être un recueil de poésies et de proses mystiques, est un témoignage concret d’une certaine pratique de l’Imaginal judéo-chrétien.

L’élan civilisateur d’Occident se morfond, ce type de pratiques peut être une fontaine de jouvence. Par cela nos racines se revitalisent, c’est notre seule chance d’échapper à la confusion, cause de toutes les violences… Mais tout doit se faire en rythmes et rendez-vous, en métaphorisations et créativités… En cela, la pierre de Jacob nous offre sa mémoire pour tisser de nouveaux cieux. La joie, l’authentique liberté, la sortie de l’esclavage, tout y est offert ! Ce recueil en est un manifeste. Rappelons-le, de Prague à Barcelone, en passant par les terres bretonnes, aux racines du Lupin poitevin, sans oublier Jérusalem, ce recueil invite aux-rendez-vous des merveilles, aux rythmes sacrés et pourtant séculiers, séculiers de tous temps. Rythmes sans lesquels notre présent est vain. Mélusine n’oubliait jamais son temps de Sabbath où elle plongeait en l’eau d’intelligence, mikvé purificatrice, bain de « surréalité », contemplation fluidique du non-manifesté, l’indicible, véritable structure du réel…

C’est ainsi, seulement et par ce rythme de retrouvailles, que la réalité commune se parle, que la cohérence se donne… Enfin la pierre trouve sa bouche et son langage est chant d’oiseau !

L’auteur :

Bruno Jacopé-Fouchereau, né en 1963, s’affirme en un mouvement d’être inspiré des légendes du Poitou. Pour lui,Mélusine est une grande tante, et Gargantua un cousin bien-veillant. Poète, auteur, mythologiste, hébraïsant, ancien grand reporter et spécialiste des organisations criminelles, terroristes, sectaires et totalitaires. Il étudia les grands mouvements religieux et leurs implications dans la géopolitique des grandes puissances. Collaborateur à Charlie-Hebdo, Le Monde Diplomatique, Paris-Match, VSD, TF1, France 2, Canal +,… Auteur de cinq essais, il se consacre aujourd’hui à l’étude des principes et systèmes de « l’Imaginal » en rapport avec l’épanouissement social et individuel par la spiritualité des traditions et mythologies judéo-chrétiennes. Hébraïsant, iltransmet un certain nombre de techniques reçues d’une famille de Marranes installées enBretagne au XVIIIe siècle. Ces techniques singulières de « gestualisation » de l’hébreu biblique s’apparentent à l’anthropologie du geste (télécharger un PDF), un concept établit par Marcel Jousse. Ces techniques, ont aussi une forte analogie avec celles de l’Hésychasme. Elles permettent un apprentissage méditatif puissant.

Lettre de la Maisonnée de l’Abbatiale

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Bonjour à toutes et à tous,

En espérant vous trouver en bonne santé et en joie, voici quelques nouvelles des propositions de « La Maisonnée de l’Abbatiale » :

Le groupe de parole « La mort et après… » :
Il se réunit toujours le 2e jeudi de chaque mois de 18h30 à 20h au : 1, rue Belle-Face, 79370 Celles-Sur-Belle. Nous sommes 6 participants. Il reste donc deux places.

Le RdV d’hébraïsation :
Samedi dernier, un petit groupe de  7 personnes s’est réuni en notre maisonnée pour étudier la possibilité de créer un rdv mensuel d’hébraïsation bibliques et la venue du talmudiste et auteur Hervé Élie BOKOBZA (Jésus ou le messianisme à la lumière de la Torah, éd: Paroles et Silence).

A ce propos, l’idée de faire venir ce conférencier en septembre a été retenue. Diverses associations et groupes confessionnels judéo-chrétiens des Deux-Sèvres et de Charentes Maritime ont manifesté leur intérêt et en informeront (au moins) leur réseau.

Pour le RdV d’hébraïsation, chacun a pu préciser ses attentes. La question de l’hébraïsation a été posée, car ouvrant sur bien des pratiques possibles. L’idée est d’avancer pas à pas, et d’accueillir chacun là où il en est. Le souhait est d’apporter des perspectives bibliques qui font sens dans nos quotidiens, en renouvelant notre regard sur les textes. Nous nous arrêterons donc, en choisissant un verset biblique, sur un mot, pour en augmenter le sens par sa sémiologie hébraïque. J’assumerai un travail préparatoire pour le partager. Mais chacun est invité à cheminer avec le verset choisi. Aucune connaissance spécifique de l’hébreu ne sera nécessaire pour cet exercice, mais ceux qui en ont, pourront nous aider à entrer, par le débat, plus en profondeur dans cette pratique, et cela serait précieux.

Le RdV d’hébraïsation sera le 2e mercredi de chaque mois à 17h. Nous nous retrouverons dans notre maisonnée : 1, rue Belle-Face, 79370 Celles-Sur-Belle. (Tél :  06 48 55 54 79)

Prochain RDV : le mercredi 13 mars à 17h.
Sujet :  les Géants dans Genèse 6,4
venez avec votre bible !

Voici quelques éléments pour préparer notre temps d’étude, et permettre à nos pairs, prêtres, pasteurs et savants de nos différentes communautés, qui ne pourraient être présents, de nous transmettre suggestions et questionnements.

Le sujet choisi par le groupe pour notre rendez-vous du mercredi 13 mars à 17h est celui d’une étrangeté fantastique. Les « géants » sont évoqués en plusieurs passages de la Bible. Nous nous arrêterons plus particulièrement sur Genèse 6,4. En ce verset, ils sont nommés sous le vocable hébreu :  נָפִיל (nephiyl) – Strong 05303.

Les récits bibliques de ces êtres fantastiques ensemencèrent l’imaginaire de Rabelais, d’Anatole France et  de bien d’autres. Il est à noter que la nature de ces géants, présentée avec peu de mots dans les textes bibliques, est une invitation à interprétations. Leur présence pourtant systématique dans les textes canoniques des diverses traditions judéo-chrétiennes, nous invite à interroger, aussi, d’autres textes, dont certains sont nommés dans la bible. Des textes très anciens, parfois disparus, mais considérés comme porteurs de sagesse et reconnus comme saints par les sages et savants juifs, mais aussi par divers pères des églises chrétiennes.

Nous pourrons alors, sommairement, faire un parallèle inattendu avec l’encyclique du Pape François sur l’écologie : Laudato si’. Mais aussi, pour les protestants avec La Déclaration de Barmen (1934), ou La Charte de la Terre (1982), ou encore avec Le Pacte de Lausanne (2011)… De même pour les orthodoxes avec : La Déclaration de Thessalonique (1998), ou le Message de Chambésy (2012). Nous retrouverons les racines théologiques de cela dans le Bal tash’hit (hébreu : בל תשחית « ne détruis pas »), principe spirituel de la religion juive inspiré, notamment, par le Midrash Bereshit Rabba 8:1 : « Rabbi Yossi bar Hanina dit : ‘Dieu n’a pas donné la terre à l’homme pour la détruire, mais pour la cultiver et la garder.’

Ces perspectives sont données à titre d’exemples. Chacun peut les enrichir de ses propres lumières, rien n’est petit en cela.

En fraternité

Bruno Jacopé-Fouchereau
https://www.facebook.com/bruno.fouchereau/
1, rue Belle-Face
79370 Celles S/Belle
06 48 55 54 79

Les 4 piliers…

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Alors que saint Patrick vient de nous ouvrir le printemps, bien que le temps vrai n’existe pas, c’est avec joie que nous en goutons l’illusion nécessaire au libre arbitre. Bien nous en fut donné. Nos yeux lavés par des larmes de joie, virent furtivement ce que le seigneur de toute chose n’a de cesse d’exprimer… Dans le ciel, comme cela est souvent donné, la danse des nuages formèrent quelques lettres : « יעישׁג »

Une séquence qui se décline en divers schèmes : Réalisation – Atteindra – C’est une réussite – Merci de répondre…

Il y a en cette déclinaison de séquence, de la malice joyeuse et libératrice, une sagesse infinie que l’image des anges, compagnons silencieux, évoque souvent, un doigt sur les lèvres. Cette séquence nous parle sans dire et fait penser… Jouant du paradoxe pour signifier la Vérité.

Les quatre piliers, comme les schèmes résultants, devaient donc être honorés, car la réponse précédait la question…

Les quatre piliers, comme les schèmes résultants, devaient donc être honorés, car la réponse précédait la question…

En chemin, déposant mes poèmes en 4 lieux proches de notre maisonnée, méditant sur le sort de mes amis qui se joue en bien des tonalités, respirant le ferveur du soleil, rendant grâce à la beauté de mon union avec ma douce compagne, l’agissant de mon « je » palpitait de tous ses propres paradoxes et dualités, parfois douloureux, toujours en passion. C’est là une merveille sans pareil. Il en jaillit des étincelles, qui en nourrissent d’autres chez l’Autre, qui ne s’accueille qu’en Soi et pour le Soi…

Le chemin de Ricou
Les quatre piliers devaient donc être honorés, car la réponse précédait la question…

Au pied du chemin qui monte aux Carrières de Ricou, dans le vent, prit  sa place le poème : « Lorsque l’ennemi succombe ». Plus loin sur le chemin, face à la source des hauteurs, le poème  « A Mélusine » trouva son écrin en une grotte propice. Au lavoir de Jaunay, la lumière incandescente accusait un début de réception de notre réponse qui cherchait sa question, la question se formulait donc et « lamed », s’intercala dans la fine brèche de la rencontre… Enfin au chemin du Roi, cette Voie Royale qui ne cesse d’espérer le digne visiteur pour distribuer la splendeur, le poème : « Ce mystère du Temple » fut déposé dans l’espoir d’éveiller quelques esprits au rôle du Lieu.

Je n’ai que la spirale et c’est la bannière sainte et mes gestes sont là pour en témoigner, et elle s’appelle oriflamme. Là est aussi l’étrangeté de l’être gratuit qui nécessite son propre reflet pour signifier… Ivresse narcissique désintéressée… Conversation de soi pour qu’il soit, égoïsme offert, nécessaire réanimation des glaciations humaines pour en conclure leur fin !… Dans le creuset de mes maîtres, nobles précurseurs, j’entre… Défilent Ibn’Arabi, Attar, Salomon Ibn Gabirol… Tous géants de la dignité de l’Être Humain ! Être à leur hauteur n’est pas un choix, mais une perspective… Ils me guident, en des mouvements inespérés et pourtant offerts à tous, et dans la légende des siècles, si Eretz demeure stérile, c’est que nous persévérons dans l’erreur, ignorant que la vie nous féconde lorsqu’elle jailli de nous même !

« …Là est aussi l’étrangeté de l’être gratuit qui nécessite son propre reflet pour signifier… »

L’éther magnifie le geste juste !

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Lumières et solsticeAlors que l’automne s’installe, les méditations en gloire s’épurent. Seul l’encens sait se conjuguer à la lumière, c’est ainsi que le verbe rend hommage. Du solstice à l’équinoxe, L’étincelle fondamentale c’est la promesse de l’arrêt. La boucle du temps en fait la tendre promesse. Unique passage obligé des milles et un chemins de renaissance…

 

Les mots ne peuvent pas manquer, même s’ils se cachent. Aux lueurs des ombres grandissantes du 21 septembre, nous avons pris la mesure de tous mouvements effectués dans le quart du temps. A FontAdam, dans le ruissellement des eaux bleues de la fontaine, le rire des espoirs régénérés se fait toujours entendre. Les limites ne s’approchent qu’au ciel et dans leurs reflets dispensés par les ondes généreuses. Nos richesses sont immenses, il suffira d’un signe pour qu’elles se dévoilent et s’offrent à nouveau dans la chambre nuptiale restaurée.

Face à un homme en son entité physique, lui le juste parmi les nations et veilleur de l’antique fontaine sacrée, face à cet homme donc, l’installation bambouesque qui porte les lignes versifiées : « Le secret, les ailes et le trône » demeure intacte… Persévérantes et droites, tendues en offrande aux vents et aux larmes du ciel, comme aux humains passants. 3 ans déjà que ce poème fut lâché en ce lieu fourmillant de merveilles, de souvenir et de rendez-vous invariables. 3 ans que ce lieu accueille, bienveillant, mes lignes inscrites en blanc sur l’ardoise noire. Quel honneur ! Tendre hommage venu souligner l’effort d’harmonie… Et parfait temps d’équilibre en l’équinoxe d’automne pour s’interroger sur les actes posés depuis le solstice… Une réponse vibre en mon cœur : « écrire doucement, un humble filet de lettres, mais résoudre dans le geste d’émettre des signes, ce que le temps questionne. » Solstice-2014_2

Cette « réponse » m’atteint au terme d’un chemin découvert à « Bois-Pouvreau » (79). Ce fut notre rendez-vous de la Saint-Jean d’été de cette même année 2014. Lieu tout indiqué pour recueillir sur une onde limpide, déposée en un réceptacle de terre cuite, le rayon le plus long de l’année. Qui le sait encore ? Au solstice de juin, la flèche titanesque de Phébus,en l’instant précis où il demeure en éternité, s’il caresse la surface d’une eau, fait cette eau fluide panacée. Il y a beaucoup de la belle Isis en ce rituel, comme le grand Nerval tenta le rappel…Solstice-2014_3

« Bois-Pouvreau », ce lieu, pour notre expérience de sanctification de la lumière, un bouquet de flammesrouges et bleues nous l’indiqua. La plus aimable de ces flammes sifflantes, qui toutes chuchotaient « Bois-Pouvreau », nous fut présentée en un geste d’amitié tout auréolé des cerises de mai. La Saint-Jean ne prend réellement son sens qu’en esprit de fraternité, c’est absolument ainsi que ce temps de grande et longue lumière dévoile la source, et alimente l’espoir du règne attendu des formes subtiles. Le message fraternel désignant le lieu, vint donc à nous en un tendre cadeau : un dessin à l’encre de Chine, fait il y à 12 ans d’une main passionnée. Les lignes noires sur le papier blanc, donnent à voir la fraicheur des sous-bois, là où jaillissent caressant de gigantesques mégalithes les eaux chargées des forces chtoniennes… Eaux captées par l’œuvre de moines savants, ceux de l’ordre de Grandmont. Ils œuvrèrent ici comme à Fontadam au 11ème siècle. Ici, à « Bois-Pouvreau », les Cénobites firent naître un lac source de vie, un très concret lacet d’amour, assainissant les marais, jugulant les effluves fatidiques responsables d’abominables maladies. Le lieu est donc un pur et saint objet de magie naturelle. L’artiste du dessin à l’encre de Chine, en perçu l’impérieuse énergie, Instituteur, il était venu poursuivre sa mission en ce coin de nos Deux-Sèvres, où fulminent d’impatience de merveilleux secrets d’unions flamboyantes. L’artiste/instituteur en glana les éclairs, nos Tetrakys généreux, mais oubliés, eux qui pourtant offrent sens et gloire aux héros épris d’amour et d’esprit d’aventure. Sur cela plane, l’ombre des souvenirs, quelques nuages aux formes drolatiques, libres fumées sans limite, ultime traces de Don Quichotte…Solstice-2014_8

A 18h56, le long rayon de Phébus avait donné rendez-vous avec l’éternité. Ecoutant le flux et le reflux, main dans la main, l’amitié au cœur, nous perçûmes l’emplacement devant servir d’écrin au lâcher du poème. A la seconde précise la flèche de lumière frappa les lignes inscrites sur l’ardoise…Salué par l’éternité, nous mesurerions avec humilité quelle confiance il nous était fait, à nous de poser actes et gestes dans le quart temps ouvert pour être à la mesure de l’honneur et ainsi digne de revenir aux merveilles.

De juin a septembre, grâce au miracle de la flèche de lumière, habité par le souvenir de ce clin d’œil de Phebus, chaque étincelle fut mieux encore accueillie, chaque joie vénérée comme le vrai trésor, chaque sourire reçu et offert comme espoir en l’humanité… En chemin pour la confirmation de septembre à Fontadam il nous fut donné de revenir aux merveilles. L’éther magnifie le geste juste !

L’encens, le feu, l’eau et la lumière

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Voiles d'images

 

C’est un Souffle saint du présent, sans peur,

Lorsque la lumière n’est plus informe

Messager des mystères cruciformes,

Son feu s’exprime en blancheur,

Claire beauté, volute et volupté,

Onde de vérité, danse de l’aimée

 

Car la vérité ne peut être nue

Nue, elle nous serait invisible

La vérité naît voilée sur nos tables,

Voilée d’images, d’émotions et de flux,

D’archétypes et de symboles,

Pain que l’on partage, digne obole

 

Ainsi les réalités d’en bas se meuvent

En réalité d’en haut

Et les ailes, événements du dehors,

Croisent les ailes, firmament du dedans,

Uni en un même baiser…

 

Vieillir sans plus attendre les signes

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les grands-champs

En original il scrute le journal

Sa barbe blanche témoigne

Il ne cherche plus à lire du sens

La nuée de ces lignes,

Portent le brouhaha des mondes

Piètre effervescence

Rien de plus que l’immonde

 

Les bras du vieil homme fatigués

Limitent le désir

Ses mains encore agrippées,

Aux grandes pages, ruissèlent de trahisons

Mains et bras les tournent

L’esprit reste aux aguets

Nourri de toutes ses prières

Tant éteintes que rallumées

L’esprit reste aux aguets

Ultime espoir, douleur, impossible renoncement

Et le brouhaha, mots imprimés,

Cascades nauséeuses,

Phrases vilaines, politiques invertébrées,

Infâmes valseuses,

Et le brouhaha submergeant, absence,

Simulacre d’esprit,

Paradis gouffres inaccessibles aux jouissances

Sans écho d’amour, sans appétit…

 

Au plus haut des malheurs

Il vieilli dans l’attente des signes

La ré-évolution aura t-elle son heure ?

Il garde les verbes comme des ailes fines

Sur la montagne entourée de vapeurs

Appel aux Amants pour le retour à l’Alliance

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PL-c1Lâcher de poème au carré des tombes juives du cimetière du Père-Lachaise (Paris 19e) en écho à sa lecture le soir même à “l’Atelier Z”, dans le cadre de l’édition d’une anthologie de poètes francophones. Recueil de poésies édité par Unicité sous la direction du poète et plasticien Pablo Poblete.

 

Le mardi 5 novembre 2013, à 11H11, j’ai procédé au lâcher de mon poème : « DES BLESSURES A L’ULTIME MERVEILLE » dans un secteur si puissant du Père-Lachaise que les frissons de mon acte roulent encore sur mon âme, vagues puissantes d’une tempête… Oui… Une immense tempête de bienveillance !PL-c5 Mon geste poétique, ce lâcher de mots versifiés dans une construction bambouesque aux formes du bouclier de David, vibrant de bleu et de blanc, couleurs de Jérusalem et de Mélusine, données aux laines des chèvres sacrées deux-sévriennes, et noué de 3, mon geste poétique donc, en ce lieu du cimetière du Père Lachaise, a trouvé le souffle de tous ses sens. Les 5, et aussi tous ceux qui dansent dans la ronde de l’infini, offrandes merveilleuses, sources de tous les espoirs, promesses d’une possible Alliance Réinventée, nouvelle et révélée pour nous et dans ce tempS présent, miracle de la permanence. Les lettres sacrées, la parole de feu, s’écrivent dans le regard de celui qui la lit et se révèle ainsi, immuable bonté. Mais, seul le héro révélé par l’ascèse tonique et le chemin accompli, peut saisir le livre divin et lire, du même geste, le texte qu’imprime la Shekhina au pourtour du vase, ultime épreuve !

PL-c6les trois dalles d’ardoise ont été posées sur un arbre qui en son tronc porte vivante une vierge noire. A l’angle d’un mur, presqu’à vue de là où repose la supposée dépouille de Gérard de Nerval, passé par la violence illuminatrice d’un éclair à l’Orient véritable. A quelques tombes de là où le chef du Grand Sanhédrin reconstitué par Napoléon dort en rêvant que l’horreur moderne et industrielle vécue par d’autres du lieu ne sera pas une nouvelle fois à l’ordre de notre temps. Tout ainsi parlait du fol amour, de la vieille folle, et du grand bâton si nécessaire, la sapience, sans lequel le chemin resterait vain et toutes lettres mortes pour le malheur du plus grand nombre. Chaque geste de ce lâcher de poésie renouait en moi ce dialogue mille et une fois repris de Minuit à Midi… Dialogue de moi à moi, de ma stupeur à mon endormissement, de ma passion à mon inertie, de ma raison meurtrie à mon homme des bois hirsute et souriant…

Que tous les Amants qui liront ces lignes le sachent : l’Alliance est encore possible mais « …il est plus difficile aux riches de pénétrer dans le royaume des cieux, qu’à un chameau de passer par le chas d’une aiguille… » Trop ignorent à quel point la foi sans les œuvres n’est que ruine de l’âme. Si nombreux en l’humanité, presque légion, ils vivent la mise en abîme de narcisse… Tous les signes sont encore offerts, trop peu viennent à la coupe du Mont-Salvage !

Lecture à “l’Atelier Z” (Paris 8e), dans le cadre de l’édition d’une anthologie de poètes francophones. Recueil de poésies édité par Unicité sous la direction du poète et plasticien Pablo Poblete.
Lecture par l’auteur à “l’Atelier Z” (Paris 8e) de son poème « Des blessures à l’ultime merveille » , dans le cadre de sa publication dans l’édition d’une anthologie de poètes francophones. Recueil de poésies édité par Unicité sous la direction du poète et plasticien Pablo Poblete.

 

Les laines teintes de Chèvres angoras utilisées dans ce lâcher de poème sont le fruit du travail de Madame Monique Simon de La Couarde (79) .

Invitation à la Lecture de  » DES BLESSURES A L’ULTIME MERVEILLE »

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C’est une grande joie que de vous inviter le 5 novembre 2013 à 18h

A « l’Atelier Z » (Espace Galerie d’Art Christiane Peugeot), 62 av. de la Grande Armée, 7517 Paris (M° Argentine).

          BRUNO FOUCHEREAU lira son poème :

« Des blessures à l’ultime merveille »

·      Poème publié dans l’Anthologie des poètes francophones : « 116, poètes d’un autre monde pour la défense de l’écosystème planétaire et Vingt et une lettres ouvertes »(Editions Unicité : http://www.editions-unicite.fr/)

A l’occasion du lancement de la dite « Anthologie », un concept de l’artiste
PABLO POBLÈTE (concepteur et directeur de cette édition) rare et pulpeusement nécessaire en substantifique Moëlle, avec couverture et œuvres photographiques de l’artiste CHRISTELLE WESTPHAL.

A l’occasion de cette lecture de mon poème « Des blessures à l’ultime Merveille » à « l’Atelier Z » le 5 novembre à 18h, dans la matinée du même jour,  je lâcherai le dit poème au cimetière du Père-Lachaise au cours d’une métapsychico-performance-conférence-pataphysico-interactive…    Pour le RV prenez contact soit par mail : bruno.fou@free.fr soit sur l’EvMnT facebook : https://www.facebook.com/events/1424164864463332/

… Qu’on se le dise !

Adieu a un temps...

A Mélusine

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ApdMélusine2

Ton aile si dense frappe encore mon esprit

S’avance en rituel le fleuve des vœux

Ma main aux lignes immenses, perçoit le cri,

Au cœur du craquement écarlate,

étincelle, firmament voluptueux

 

Sur ma peau d’étoiles je lie l’autre,

Le long éclair s’installe, éternel

Seconde invinsible, retour secret de l’apôtre

Mon esprit, ma main, ton aile,

 

Ton aile, si dense frappe et frappe sans fin…

… Je suis là où nature fait !

Terrible, magnifique, le vrai festin

Ne limite plus ses effets