Mes lignes versifiées à la rencontre de l’antique Barcelone
Au cœur du Gothic, là ou les kabbalistes médiévaux œuvraient dans le creuset de leurs maîtres antiques, le poème : “Lorsque l’ennemi succombe” a été lâché le 9 août 2015. La place Saint-Philippe-Neri lui a servi d’écrin pour un envol riche de signes visibles au-delà de tous les regards humains. Signes donnés à notre équipée de 5 êtres soudés en un même chemin de vie. Signes en rencontres de villégiature avec Hervé, notre hôte, et Lola sa compagne. Tous médium et psychopodes d’un bouquet de lys, trône de la fiancée espérée. Tous cheminent en recherche du juste. Tous se faisant mutuellement écho, là où l’espoir s’érige.
La place Saint-Philippe-Neri révèle une perspective des temps, de ceux qui dansent le terrible tango des noces et des retours, des pleins et des vides, des blessures et des guérisons.
Nos amis ont rejoint notre équipée de 5 à 19h20, portant à 7 notre petite assemblée. 7 flammes vibrantes aux gestes de ce lâché de poésie autour de la fontaine, point de rencontre de mémoires fulgurantes. La place Saint-Philippe-Neri révèle une perspective des temps, de ceux qui dansent le terrible tango des noces et des retours, des pleins et des vides, des blessures et des guérisons. Les traces de ce qui fut meurtri et pour lequel il fallut revenir et chuter encore par ignorance et orgueil, revenir encore, et réussir à être invisible comme la seconde du présent miraculeux. Sur les murs, la trace des bombes lancées par l’ignorant Franco, qui massacrèrent tant d’enfants, eux qui sortaient de l’école… Sous les dalles l’antique cimetière juif, il jouxte la synagogue du 3e siècle ressuscité de son aliénation profanatrice de ses autres ignorants du 15e siècle… Synagogue ressuscité donc, par un combattant des brigades internationales venues d’argentine, mais originaire d’Espagne et de ces familles proscrites par les fou de Dieu d’alors, ceux qui de tout temps ne savent que blesser. A elle seule cette synagogue offre, par l’histoire de ses murs, le spectacle de l’incroyable puissance, l’Ouroboros du temps et de ses spirales de feu… Elle est un message titanesque que l’on interprète au risque d’être tétanisé, catharsis à distancier : «… Seule la créativité domine l’adversité et peut, d’un malheur, modeler la richesse des prochaines civilisations… » Mes lignes versifiées : “Lorsque l’ennemi succombe”, sourcées aux Gathas de Zarathoustra ne pouvait trouver de lieu de mémoire plus approprié et s’abandonner au regard des passants, du temps, et des éléments.
L’ennemi ne peut-être vaincu qu’en combattant l’animosité, cette pensée colportée en miroir par les trois Acacias de la place rayonna du carré au cercle, par ma voix, puis par celle d’Hervé. C’est alors que deux absents s’avancèrent sur le même cheval de la pensée. Mon jeune Padawan Valentin. Sur sa tête en tourment, et aux multiples possibles d’enchantement, brillait alors le Kôf. Suivait Valentin, mon ami et poète Pablo Pobléte à qui les acacias donnèrent en silence le message de Schin. De 7 nous étions donc 9…
Où se jouera le 8, l’enceinte octogonale ? La belle Tour des chants de Salomon reste à venir ! La demeure du maître et sa fiancé : La justice ; celle que nous souhaitons en retour dans notre présent, invocation principale de nos prières… Où se jouera le 8, l’enceinte octogonale ?