Mélusine, Mélusine, Mélusine, ton nom de bien des cœurs est la clé
Ta sage ascendance, souvent méconnue, vibre en force et beauté
La multitude de tes descendants, par le sang et l’esprit de féérie,
Est une foule qui s’ignore, l’heure est venue d’en révéler l’égérie
Bonnes gens ici présents, vous en êtes l’armée paisible, heureuse à l’envie,
Face au soleil, osez vénérer en notre fée, le sens de toute vie
Que les demoiselles bleues dansent sous nos yeux
Elles seules sont dignes d’annoncer la présence
De celle qui, à l’amour, donna la première place
Belle fée, libère le génie du blanc et du bleu des cieux
Mélusine, tant aimée, déploie tes ailes protectrices sur notre assemblée
Que l’éternel instant donne l’étincelle du parfait présent retrouvé
Sous le regard des maîtres qui, de siècles en siècles, ont maintenu par loyauté,
Gervais Tilbury, Jean d’Arras et Couldrette, et André Breton et le grand Hugo,
Tant de héros, fameux ou inconnus
Nous, comme eux, et sans retenue
Levons l’étendard de l’imaginaire et du rêve,
Noble cause, source sublime, qui depuis Eve,
En partage, fait naître le flux,
Des richesses éternelles s’il en fut
…Permet nous, Terrible et bouleversante Mélusine, d’accorder nos gestes à tes harmoniques célestes,…
Et que nos âmes épousent enfin ce qui est juste,
Et que les honneurs reviennent à ceux qui ne trompent pas…