La plus grande victoire terrasse le temps,
Et sourit au grand miroir du soleil intérieur
Elle épouse tes larmes et tes joies en torrent
Puissante héritière des diamants sans erreurs
La plus grande victoire
Nait du parfait pouvoir
Le pouvoir de tous les espoirs
Pouvoir qui nimbe la lance du destin
Pouvoir de qui s’abandonne au festin
Lorsque la main vibre, sans volonté,
Au juste rythme du cœur
Les firmaments, fiers d’aimer,
En offrent la demeure
L’Elysée ne s’ouvre qu’en absence des forcenés
Face à la table des cieux nul besoin de masquer,
Ni d’éteindre les désirs, passions souveraines
Les calculs, les pensées mesurées,
N’ont guère plus de places s’il en fut
Car le calice s’y donne à l’élu reconnu
Nos mots peuvent alors questionner
Et notre peau au fil du temps
Recueillir l’écume et le vent
Alors, seulement, l’ennemi pourra succomber
Son animosité vaincue, l’éther libéré, restitué