Le temps et l’horizon

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Fixer l’horizon dans l’attente de ce qui doit advenir

N’offre que l’attente, et l’aveuglement, et la fatigue, et l’amertume

L’espoir sera vaincu et la faim ne fera que grandir

Seul le juste présent offre les ailes de la belle fortune

Et ces ailes là luisent de paix, car elles portent le commencement

Elles portent aussi la fin, elles donnent le cercle du moulin

Ces ailes là portent au soleil et au droit, et à la force, et aux chants

Elles font de l’être l’ami de Melchisédeck et lui en offre le vin

Recette de la terrine du 24 juin 2012

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La mirepoix (en hommage à la fameuse famille !) :

Hacher en très petits morceaux : un céleris branche (moyen), 3 poireaux moyens, un navet, 3 oignons, 2 échalotes, un poivron.

Faire légèrement caraméliser 350gr de poitrine fumée

Mettre le tout dans une marmite recouvrir d’un litre de vin rouge

Saler, poivrer, une cuillère à soupe de cumin, un peu d’herbe de Provence, un demi verre de vinaigre balsamique, ajouter 4 gousses d’ail écrasées.

Faire mijoter pour réduction jusqu’à l’état de sirop.

Par ailleurs :

Faire mariner 4 blancs de poulet coupés en aiguillettes dans du citron et huile d’olive (1 journée)

Effiler une quinzaine de tranches fines de poivrons

Préparation de la terrine :

Mélanger la Mirepoix à autant de chair à saucisse

Installer dans la terrine des couches successives de Mélange puis de poulet + poivron.

Cuire en bain marie au four à 350°

Surveiller la cuisson / Normalement pour 1 terrine de 1,5 Kg = 2H

 Pour souvenir des présents :

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Sublime brûlure

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Ce qui s’éclaire ne porte pas de nom et nous parle d’une fête

Sans effort, ni volonté, sa forme totale nous échappe

Sa saveur est sublime, constante, renouvelée et parfaite

Mais, pour l’ignorant, la peur vient vite et sape

L’espoir si sensuel et pourtant spirituel

Car il lui reste tant à brûler de pieds en tête

Sans le total abandon, la liberté n’a pas d’aile

Le creuset et l’écho

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Dans le creuset, le maître patient attend le message

L’annonce du temps juste, celui de son reflet

Fondeur de l’argent divin, métal de l’ordre sage

L’œuvre s’exhale si le blanc du feu fait son effet

 

Le ciel ne donne d’autre espoir que d’être

Plus que miroir, nos âmes en sont l’écho

Sept notes annoncent la fin de Jéricho,

Séparé du paraître par l’étreinte,

L’amour règne, libéré de l’ego

La seule fontaine,

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L’eau qui s’écoule du LIEU n’est pas sonore

Elle épanche toutes soifs sans peser au ventre

L’eau qui s’écoule du LIEU n’éprouve pas l’effort

Elle est sans avoir été crée, elle n’a pas de centre

C’est la seule fontaine, origine de tout

De moi et de toi, plonge en ton âme jusqu’aux portes

Retourner à la source est la clé du fou

Seule la danse mystique, sans fin, sans début, est forte

Le geste parle de son âme

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La main s’ouvre et donne

Pour quel honneur ?

Pour qu’elles erreurs ?

Attention à ce qui résonne…

L’enfer est une embuscade, un miroir, une passion convenue

Si la juste pratique sert la bonne conscience

Elle n’est juste qu’en égoïsme

Cultive la connaissance et porte la lumière sur l’être vue

Si le temps est habitude, l’amour est en absence

Adapte en chaque seconde le prisme

A travers le temps…

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A travers le temps, dans la rivière tumultueuse d’émotions,

Je l’ai aperçu et pour mes yeux de funambule il prit bien des formes

Un ange, l’être de paix, le sceau de la sainteté, Lys de Sion…

Messages heureux d’un même feu, de Chine ou de Grèce il est l’Orme

On l’appela aussi Sîmorgh et Sachem, c’est dans le damier qu’il se révèle

Descendre au fond de soit, dans les profondeurs on le voit, l’homo absconditus

Et là le maître sans voile s’efface pour naître en soit préféré d’étoiles

Au bout de la course il donne trois mots qui seront tes ailes

Les mots ont des racines sonores qui en font plus que sens et sonne l’angelus

Evite les vulgaires, pauvres cochons, sur ton rêve porte le voile

Vouloir une ombre…

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Dans ton ombre je me tiens à ma place

La lumière fait peur à beaucoup

A toi aussi ?

La lumière lorsqu’elle s’approche, bien souvent je détourne les yeux

Mais si elle disparaît… Je supplie pour son retour

… Et si celui qui me donne son ombre part ?

… Vers qui me tournerais-je ?

Est-ce Jacques le petit, est-ce Pierre aux grandes clés…

L’ombre salutaire est intérieur et solitaire

C’est elle qui va de minuit à midi

C’est cela la seule sagesse inscrite au fronton

La Fête de la musique, sans la foule, mais dans la convivialité, c’est à Exoudun (79) !

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Au lavoir de  Breuil d’Exoudun ( le plan ) à partir de 22 h, le 21 juin, vous êtes invité à vivre quelques instants hors du temps. Joël Grizeau (guitare) et Alain-Bernard Billy (la lumière) vous entraîneront dans un voyage de correspondances esthétiques, par L’Echo.Errances…

Entrée libre – renseignements au tel :  0549050185

Quelques mots sur ce spectacle :

[ Échos . Errances]

Un spectacle musical de Joël Grizeau

Ou  comment une guitare électrique aux sonorités inattendues (sons d’orgues, bruits de moteur, ou murmures) entre en résonance avec un lieu le temps d’un film. Mais ici pas d’écran, pas de vidéo…

La musique et  la lumière  entrent en écho pour faire naître des émotions et suggérer des images sans jamais les imposer. Et c’est à chacun de faire son histoire… Voyage,  traversée,  transport…  Le  musicien  déroule  peu  à peu  son fil conducteur et nous embarque dans une excursion poétique et sensorielle aux  allures  de road movie. Derrière la fenêtre imaginaire, les paysages défilent : vastes plaines, lumières de ville, déserts lunaires, profondeurs marines… il n’y a plus rien à faire sinon s’abandonner à l’errance.

       Guitares électriques : Joël Grizeau
Création lumière : Alain-Bernard Billy