Le Roy des montagnes vides

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le-roy-des-montagnes-videsToi, le Roy désespéré,

Regarde en ta chair, océan dévasté,

Et pourtant miraculeux véhicule,

Regarde en ta chair, océan ignoré,

Sous tes montagnes le vide pullule

 

Toi, le Roy désespéré,

Regarde en ta chair, océan ignoré,

Toutes tes unions en fusion périclites,

Sans gloire, sans vision, tu persistes

 

Regarde en ta chair, océan malmené

Si pitoyables, si triste, méprisé

 

Regarde en ta chair, elle recule !

Et pourtant tu sacrifies aux rites,

Avec obstination, aveugle, tu délites

Le Sang et sa Rose, tout bascule

 

Tu crois vivre sans avoir à l’aimer

Tu voudrais, c’est ta bête féroce

Tu es maître du rien, rutilante farce

Tu restes gorgé de mort, mécanique, empaquetée

 

Dehors les montagnes vides s’affairent,

Sombres, menaçantes, ruisselantes du faire

Et tes larmes les bénissent, amantes de l’enfer

Rien sur terre ne te semble survivre aux fers

 

Ah, comme tu te lamentes

Tu te délectes d’ignorance

 

Alors qu’il suffirait de placer ton pied dans la trace

Ainsi deux font la Paix…

…Et ils diront à la montagne du vide : « éloigne-toi ! »

…Et elle s’éloignera !

"... La porte est en dedans ! "
« … La porte est en dedans ! « 

Le sable et les délices

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Une hache d’amour vibrante est l’offrande de l’âme

Elle resplendît du zenith au Nadir

La saisir ne demande aucun effort à la juste flamme

Alors elle tournoie et siffle le rire

 

Surtout aucun effort si l’on espère régner

Et disparaître aux fracas communs et aveugles

Des fleuves insatiables en ce monde échoués

Surtout aucun effort pour voir l’autel aimé

 

Pour satisfaire ton désir ignore les ordres, cesse d’agir

Observe les flux des délices, abandonne toi pour frémir

Au temps, aux formes, aux pensées

Abandonne le sable et ses effets

 

Danse nu, immobile, tu seras béni

Ton âme alors te reconnaîtra

La Hache en main tu renaîtra

Par les rues nul chien n’aura de cri

La joie, l’onde manifeste, te guidera

 

 

Manque et plénitude à la carrière Saint-Martin

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“Le Manque et la plénitude” a été installées à la “Carrière Saint-Martin”, une site particulièrement envouté de merveilles qui résident de Midi à Minuit

Dimanche 21 juillet à 12h, nous avons procédé au 2e lâché d’un poème en pleine nature. Mes lignes versifiées Le Manque et la plénitude a été installées à la “Carrière Saint-Martin”, une site particulièrement envouté de merveilles qui résident de Midi à Minuit entre Saint-Maixent et la Crèche (79). La Clairière Saint-Martin a deux faces. Deux espaces où les maîtres tailleurs de Pierre pratiquaient l’extractions de blocs massifs de calcaire. Les 2 sites sont dos à dos et orienté Est/ouest. Le deuxième site, plus secret, est accessible par deux voies. La première voie pérégrine par les hauteurs, elle offre un chemin sec et étroit qui conduit tout d’abord à deux tombes. Les sépultures dissimulent l’ultime porte de la Clairière… Le second plus large, humide est d’une certaine générosité et passe par le bas.

La 2e clairière de la Carrière Saint-Martin s’est montrée particulièrement prolixe en jubilation et réponses diverses à notre présence. Le lieu a immédiatement entamé un tendre dialogue avec l’installation de bambous, de pierres, d’ardoises et de cordes nouées 4 fois.

Entre ces pierres de parfaite taille, le compagnon est sous la protection d’ailes sublimes et pourpres et blanches… incitation merveilleuse et douce et sensuelle a œuvrer, sans métal, à la taille des monolithes.

Cette clairière, de tous temps fut propice à la retraite, lorsque vaincu par des ennemis trop nombreux et ivres d’ignorance, il fallait se cacher. Ici la lumière aimante incite à la pratique du désert. En Saint Martin la carrière est bien nommée. Entre ces pierres de parfaite taille, le compagnon est sous la protection d’ailes sublimes et pourpres et blanches… incitation merveilleuse et douce et sensuelle a œuvrer, sans métal, à la taille des monolithes.

Par Raymond Roussel et Lacan, les langues des oiseaux s’ébattent en flammèches, l’esprit ouvert sait alors entendre…

Lorsque le soleil descend, s’il l’on sait chanter ou jouer d’un instrument ; mais aussi trouver le cercle où il est bon de faire sonner les notes, l’être rouge archange de la cape du partage se manifeste. Par Raymond Roussel et Lacan, les langues des oiseaux s’ébattent en flammèches, l’esprit ouvert sait alors entendre… Pour nous ce fut une sorte de salut et la visite caressante et sanctifiante de l’installation-bambouèsque-en-Pierre-ardoise-encordées-du-quatre…

Continuer la lecture de « Manque et plénitude à la carrière Saint-Martin »

Le chemin et le pacte

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Le chemin parle d’un mouvement
de l’un à l’autre…
de l’intérieur à l’extérieur…
et aussi à l’inverse, et du ciel à la terre…
C’est là le royaume ! Dites le aux oreilles des enfants !
Retrancher c’est périr,
être complet est le sens de la quête
et elle ne s’ouvre que par amour…
Et elle ne donne de sens que par la docte ignorance