Pour la vérité : « L’abandon au souffle »
La clairière/carrière Saint-Martin, offre cet espace temple où le temps prend toutes ses formes. Éveillant l’essentiel des milles et un témoignages, les nuits et les jours se comptent sans sommeil, la lumière en ce lieu érige notre désir en douces foudres phalliques, commandant le retour, l’envie du retour, le besoin du retour, chemin des dialogues… En présence d’incarnés, troublants miroirs par leurs brisures communes, de Phil. en Val., d’enfance aux lumières réappropriées en maturité rayonnante enfin dévoilée, ami et pensionnaire affectueux, assistèrent en acteurs dévoués au retour en poésie de la clairière/carrière. Ainsi fut lâché le 11 août 2013, par notre couple magique, les lignes poétiques de « L’abandon au souffle » sur les rives de ce haut lieu du Saint-Maixentais (79), exactement là où soufflent les vagues d’un esprit bleu, magnifique, aimé du rouge, vainqueur des lâches miasmes qui ne peuvent l’effacer ! Vainqueur en vérité, cadeau des firmaments.
Noué de trois, dans un triangle bambouesque, « l’abandon au souffle » accueille les passants de la carrière Saint-Martin entre le chemin du ciel et celui des eaux, pour inviter à voir l’insondable insolite, dans ce qu’il expose d’infini beauté, rose mystique, vérité, l’unique partage définitif.
En gloire de ma joie j’entends le brouhaha qui m’appartient et marque mon passage, aurais-en ce mouvement d’être, en ce véhicule, la force d’éteindre ce qui n’est pas amour ? Seule la gloire me donnera la réponse… La réponse ne viendra que de là, cet au-delà de gloire, que mon miroir perçoit.
Je reste aussi, et encore amoureux, par celle qui m’éveille au meilleur de moi-même, à l’écoute de chaque pas, les miens et les siens. Car en fraternité comme en amour la gloire rayonne. Ici, ainsi, chaque passant, grâce au Lys, à le pouvoir de ressusciter cet espoir en l’humanité, qui n’est pourtant déjà plus qu’une ombre, sombrant parmi les ombres dans le tableau du plus grand nombre. Les foules ignorent la vérité, et aujourd’hui les foules sont bien plus que masse, elles le sont bien plus encore à chaque heure barbare qui passe, encore et toujours… Elles s’antropophagent à l’aveugle, voraces comme la haine. Le juste tendra bientôt à notre disparition, tremblons car l’amoureux de vie pourrait désirer notre mort… La rose mystique, d’une larme de feu, éteindra notre temps. Seul l’abandon au souffle témoigne de la vérité invaincue ! Seul l’abandon au souffle régénère les âmes perdues, une chance toujours possible… N’est-ce là que paroles de désert ?
L’abandon au souffle
La vérité n’existe pas comme les formes du monde
La vérité ne se touche pas, ni même avec une fronde
La vérité ne s’observe pas comme le flux de l’onde
Voir le soleil ne te fait pas soleil
L’eau dans ta main de te fait pas eau
Le parfum respiré ne te fait pas parfum
La terre sous tes pieds ne te fait pas terre
Mais, celui qui voit la vérité devient vérité
La vérité n’est pas dans l’ordre du temps
La vérité qui demeure est visible au firmament
Celui qui la voit est aussi firmament
Dans cet espace tu es ce que tu vois
Le souffle seul fait exister la vérité
Souffle, tu es sang de vérité
La confusion des esclaves
Ce qu’ils donnent comme lumière
Porte confusions et blessures
Eux ? Ce sont les masques et les tiers
Antihumains, Secrètes puissances
Ecumes exhalées de nos déchéances…
…et plus encore et au-delà de nous,
Eux, les haines nées du lisier des souffrances
Ils guettent nos âmes et lisent en nous
Ils savent que bonté et fraternité
S’engendre en nature humaine
Alors ils en prennent les mots
Et les donnent à ce qu’ils ne sont pas
Ils aliènent l’or par simulacre
Enferment et noient en flots d’apparence
Ils font de l’homme libre, un esclave
La cascade obscure et les mots de Sion
Tintamarre de mots
Elle étouffe formes et lumières
Lame mise en étau
Si bruyante, elle éteint le sens,
Cascade, engluante matière,
Elle déchire la douce,
La pure, effervescence
Figeant la vague et son éther
Tromperie, parodie,
Perversion de la vraie Sion
Le saint transport a ses ailes et ses formules
Il offre un chemin ou rien ne fulmine
Sa mesure n’a pas de ciel, c’est l’éternel
Les mots origines de l’Espace Temple
Frappent les âmes, parfum de lys
Et tendent l’harmonie en calice
Ils préservent les silences amples
Ils rythment, cœurs fidèles, la conscience
Libèrent du monde et des fausses ivresses
Les mots sorciers, science du simple
Mélusine au bras de l’Ange…

La cour de l’Ordre Royal de Mélusine s’est réunie au château de la Grange le 19 mai 2013. La fée tutélaire des Lusignan-Parthenay et protectrice du Poitou-Charentes, belle et bien présente sous de multiples formes, était accompagnée de l’ange du Bizarre. L’hôte de ce petit monde éperdu et romantique, le professeur Gargouïl, grand initié des secrets de Frankenstein, prolixe en science et en esprit, à cette occasion dévoila son redoutable projet : « Donner naissance à une néo-Mélusine ». Sur le plan technique la chose ne semble pas poser de grandes difficultés, seul le financement reste à trouver… La Chimère génétique est donc à portée d’éprouvette et d’épouvante ordinaire ! Le clone de la fille du Roi Elinas et de la Fée Persine, pourrait battre des ailes sous notre ciel, reconstituée à partir de son ADN extraite d’une relique jalousement gardée par l’ORM, des écailles de la queue serpentine et andouillesque de la fée vénérée.
Bruissaient les merveilles aux oreilles des gentes Dames et Chevaliers.
La belle Mélusine observait et écoutait,
Passant d’un masque à un autre,
Empruntant, quelques millisecondes l’enveloppe
De celui-ci, puis de celle-là,
Puis revenant à sa vision naturelle, campée dans l’éther,
Une goutte d’espoir en son cœur,
La fée calmait sa peine et sa colère,
Serrant fort le bras de l’Ange du Bizarre,
Cavalier en merveille, et dernier intercesseur revendiqué de la fée,
Venu lui aussi savourer la moisson nouvelle de beaux esprits,
Porté en l’Ordre par Grâce, Justice et Dignité.
A la symphonie des belles personnes réunies,
Quelques esprits désincarnés répondirent,
Eux aussi, en présence et Malices,
André Breton, Raymond Roussel,
Max Ernst et bien d’autres sont désormais à l’écoute,
Branchés sur l’égrégore, attendant l’intelligence de la suite…
Pourquoi Mélusine est-elle en colère ? Cela vous surprend ?
Il y aurait beaucoup à dire… pour vraiment savoir, il faut en faire l’expérience ! L’expérience de sa colère ne soumet à aucun danger physique immédiat, et c’est bien le plus troublant. Car si vous savez entendre sa colère, la fée vous en aimera davantage. Cette colère qu’elle partage avec tant d’esprits élémentaux, s’exprime en violence ailleurs. C’est la catastrophe terrible qui travaille tout, malaxant larmes et sang, alors que nous dansons, sur le volcan et les cadavres, feignant d’ignorer le cortège des signes, l’abomination dont nous sommes le moteur. Pour bien comprendre tout cela, cette colère, le miracle de l’inquiétant, le paradoxe de cette fin des temps, et le bonheur putréfiant, l’ivresse de ce monde qu’il nous faut abandonner… il faut se rendre en un lieu…. Dans la forêt de Chizé, tant aimée du poète poitevin Robert Marteau, là où vibre en passion le chêne de sept troncs, baignoire de la fée. Sur le sentier, il faut s’avancer et dépasser la dite baignoire, trouver le miroir et se relier au Lac d’Amour dans lequel chante aussi l’Ordre Royal de Mélusine, attendre la tombée de la nuit… Alors dans les brumes montantes l’armée des perdus de vues, tous les corps vapeurs du Noûs, à l’écoute du subtil, vous feront face. C’est eux qui verbalisent en silence les raisons de la colère que partage Mélusine, faute de partager plus avec notre humanité si sourde.
Mercure viendra
La condition première et ultime
C’est accomplir une danse infinie
Alors écoute le chemin dont l’hymne
Palpite dans l’offrande et l’esprit
Rien n’aura été recueilli en vain,
Car il ne suffit pas le tamis de la vie
Où tous passent et repassent sans fin
Par le furieux fleuve aux mille lits,
Encore faut-il faire la rencontre des âmes sœurs,
Délicieux miroirs, grâces du destin,
Par elles, l’Or de vie se cristallise, et frappe du bonheur,
Et règne sans fin, en victoire du matin…
Le lait de la résistance…
[mantra-multi]
Faites un acte politique concret : Achetez votre lait dans une ferme !
Le monde agricole est en première ligne. En Deux-Sèvres, les suicides des agriculteurs se multiplient. Aujourd’hui, les petits producteurs de lait subissent de plein fouet la barbarie économique dominante. Sur la poignée de communes de mon coin de territoire, entre Exoudun, La-Mothe-Saint-Heray et Saint-Maixent, 50% d’entre eux (au minimum !) sont appelés à disparaître. Sans une expression rapide et importante de solidarité avec ces paysans qui sont nos voisins, notre environnement social, écologique et économique se transformera radicalement en enfer.
En Deux-Sévres, tout près de chez-vous, il y a forcément un petit producteur de lait. A la Mothe Saint-Heray (79), je vais à la ferme des Trois-Cerisiers. Acheter du lait dans une ferme , ici comme dans bien d’autres campagnes de France, est un acte de résistance. Alors, faites vous plaisir : Résistez !… Et il y a urgence… Arrêtons d’engraisser ceux qui nous assassinent, ces grandes surfaces qui distribuent du poison. Si vous souhaitez agir concrètement, prenez contact avec moi pour m’accompagner chez Joël David l’éleveur des Zheureuses vaches de Salles. Ou rendez-lui visite avec votre « pot-à-lait » (des bouteilles d’eau vide c’est bien aussi) pour recueillir votre lait tout frais ! Une fois bouilli, au réfrigérateur, le lait se garde une bonne semaine… et si vous le souhaitez, je peux vous montrer comment (dans votre cuisine !) on peut faire de la crème, du fromage, du fromage frais (aux herbes !) et des yaourts… Et si vous n’êtes pas de la commune, je me fais fort de vous trouvez un p’tit producteur de lait dans votre coin…
Pour + d’infos sur le lait de la résistance !
Bruno Fouchereau 09 51 53 17 22
FACEBOOK / https://www.facebook.com/bruno.fouchereau
Pour acheter du lait, c’est Tous les jours à 19h (sauf le dimanche)
à la ferme des « Trois Cerisiers » 79800 Salles // tel : 06 98 21 11 42
La disparition programmée des petits producteurs de lait
Sur la poignée de communes qui entourent les villages de la Mothe-Saint-Heray, Exoudun et Saint-Maixent-l’Ecole, la moitié des producteurs de lait vont disparaître dans les 12 mois qui viennent. Alarmiste ? Malheureusement ce sont les faits ! La fermeture de la principale coopérative laitière (Bougon) de ce territoire des Deux-Sèvres est programmée. Le mince espoir de maintient d’une partie de l’activité ne permettra (au mieux) que d’acheter 50% des productions laitières locales… Et c’est une annonce dont l’effet paradoxal est volontairement sédatif. Rappelons que l’année dernière les techniciens et administrateurs de la laiterie de Bougon d’une part et les politiques en charge du territoire d’autre part, promettaient vigilance pour les uns et maintient de l’activité pour les autres. Il fut même annoncé une ébouriffante campagne publicitaire pour partir à l’assaut des marchés internationaux… Une stratégie que certains esprits plus éclairés avaient immédiatement taxé de : « …spirale mortifère ! » Analyse malheureusement minoritaire… Il y a 1 an… 1 an seulement ! Aujourd’hui la seule promesse qui tienne pour nos territoires est celle d’un sinistre économique sans précédent qui, petit à petit, se révèle comme inéluctable et démontre aux yeux de tout observateur objectif l’absence totale de projet économique viable. La seule voie possible, si nous ne voulons pas entériner un avenir de paysans sans terre, de sols définitivement pollués, de nourritures empoisonnées et d’absolue misère des populations locales, passe par une transformation radicale des politiques territoriales. Nous disposons collectivement des moyens, de l’énergie et des ressources pour développer un artisanat local, une paysannerie écologique et pérenne, si nous organisons et soutenons avec radicalité les pratiques de circuits courts et de consommation de produits locaux. De telles politiques sont possibles et expérimentées ailleurs avec succès, en France, en Europe et en Amérique Latine. Mais pour cela il faut rompre avec la dictature de l’économie libérale et la financiarisation des activités humaines et naturelles. [/mantra-column] [mantra-column width= »1/2″]
Des vaches heureuses !
A la ferme des « Trois cerisiers », Joël David élève une quarantaine de vaches qui mangent une nourriture saine et sans OGM… En clair, un troupeau traité avec attention et respect. Le lait des vaches de Joël est délicieux. Bouilli, il se conserve une semaine au réfrigérateur, il fait une bonne crème et des fromages onctueux… Tout ça pour le quart du prix du lait empoisonné de votre grande surface (malheureusement) habituelle ! Tous les jours à 19h (sauf le dimanche) vous pouvez venir à la ferme pour acheter du lait.
Entre fourrage à distribuer et les visites de camarades agriculteurs, Joël répond à quelques questions.
BF – Il est devenu commun d’entendre les gens dire : « …faire une agriculture saine, respectueuse de la nature et des bêtes c’est un sacerdoce ! » Qu’en penses tu ?
Joël David – Un sacerdoce… Je ne sais pas ! C’est au moins un engagement concret. Pour cela il suffit de comparer les revenus horaires d’un céréalier dont les pratiques sont extrêmement polluantes, épuisent les réserves d’eau et dévastent des écosystèmes, à ceux d’un petit éleveur soucieux du confort de ses bêtes et dont les pratiques intègrent un projet de développement (réellement) durable. Les céréaliers gagnent en moyenne 80€ de l’heure, alors qu’un éleveur comme moi gagne à peine 8€.
BF – Que penses-tu des dynamiques sociales et économiques agricoles développées sur notre territoire ?
Joël David – Elles nous entraînent à une catastrophe à très court terme, et ce ne sont pas les formules incantatoires des responsables des syndicats d’eau et de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne qui changeront quoi que ce soit… A vrai dire, nos territoires ne sont pas confrontés à une dynamique sociale et économique agricole, mais à un pillage de nos ressources collectives. Un pillage orchestré et masqué. Si cette spirale mortifère n’est pas enrayée rapidement nous nous enfoncerons collectivement dans une grande misère… Du moins, ceux qui vivent ici, nous qui avons ici nos racines familiales, nos amis, nos maisons… Car les « fonds de pension » qui sont derrière les pratiques agricoles industrielles et investissent dans le développement des céréaliers, ces fonds de pension… Ils se retireront dès que les bénéfices ne seront plus aussi juteux ! Et c’est ce qui se passera lorsque nos terres et nos eaux seront complétement polluées…
BF – Existe t-il des solutions ?
Joël David – Oui ! Ces solutions existent, elles nécessitent des décisions politiques. Ce sont des solutions qui permettraient un développement agricole pérenne sur le plan économique, sociale et écologique. Ces solutions ont déjà fait leurs preuves. Ces décisions politiques sont applicables à l’échelon local. Elles demandent de rentrer en rupture avec certains diktats de l’économie libérale. Malheureusement encore trop peu de personnes ont prit conscience de l’urgence de la situation. La mobilisation pour faire évoluer les choses reste faible et la plupart des élus font mine d’ignorer les fondements du problème… Le courage c’est bien plus rare que l’or et pourtant ça ne paie pas… C’est terrible, il en va pourtant de notre survie.
POUR INFORMATION : Le lait aujourd’hui est acheté aux éleveurs au prix de 0,307€ le litre. C’est exactement le même prix qu’il y a 30 ans. Pour que les petits producteurs de lait perçoivent un revenu considéré comme décent (légèrement sup au smic), il faudrait que le litre de lait leur soit acheté 0,407€ le litre.
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Ressources :
Voici ce que risquent nos territoires si, ici et maintenant, nous n’entrons pas en rupture avec la politique dominante actuelle :
« La danse macabre sur l’environnement grec va-t-elle continuer ? C’est la question que les écologistes grecs, la gauche et les mouvements citoyens se posent. Les entreprises qui convoitent les ressources du pays tentent de s’imposer (et de plus en plus en employant la force) à l’aide de la Troïka grecque et internationale. Pour n’en citer que quelques unes : EDF, Iberderola, Eldorado Gold, Gazprom, Suez ou Siemens font tout leur possible pour pouvoir continuer à faire des profits sur le dos de la population et de l’environnement. Elles souhaitent employer des « esclaves modernes » pour 300 euros par mois, racler toute ressource énergétique et hydrique, posséder les terres publiques et occuper in fine une place stratégique en méditerranée. Elles rêvent d’un nouveau colonialisme énergétique et foncier du XXIème siècle. Mais, c’est sans compter sans les mouvements d’ampleur qui se développent un peu partout sur le territoire !”…
Lire la suite : https://lun-deux.fr/lausterite-detruit-aussi-la-nature-lexemple-grec-entretien-avec-roxanne-mitralias/
Une synthèse bien faite sur les effets désastreux de la malbouffe sur le cerveau : http://courantlibre.wordpress.com/2009/12/19/l%E2%80%99effet-desastreux-de-la-malbouffe-sur-le-cerveau/
Un agriculteur qui prépare la révolution open-source :
Dans le Missouri, Marcin Jakubowski a fabriqué un tracteur dont il a publié les plans sur le net, avant d’imaginer le « kit de construction du village global » : 50 outils répondant aux besoins fondamentaux des hommes, du four à pain à la presse à briques… Lire la suite : http://www.wedemain.fr/L-agriculteur-qui-prepare-la-revolution-open-source_a223.html
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ALERTE APPEL A TÉMOINS ! abs nécessaire de ptg
Un plathelminthe (ver plat) terrestre, prédateur de lombrics (ver de terre), vient d’être détecté cet hiver dans trois localités françaises (Finistère, Alpes-Maritimes, Corse). Ce genre de ver n’existe pas naturellement en Europe. Dans les quelques pays où des espèces proches ont été récemment détectées, comme en Angleterre, on observe une quasi disparition de sa proie (les lombrics), causant des pertes agronomiques et des déséquilibres majeurs sur les milieux naturels.
Son origine serait l’hémisphère sud, le plus probablement la Nouvelle-Zélande. Dans son aire de répartition naturelle, les lombrics ont développé des stratégies d’évitement qui leur permettent de se maintenir malgré ce prédateur.
Mais en Europe, les lombrics ne sont pas préparés à cette menace. Or les lombrics sont des «espèces ingénieurs» : ils creusent des galeries qui aèrent le sol et permettent la circulation de l’eau, elles ré-assimilent la matière organique du sol, la rendant disponible et exploitable par les végétaux.
L’impact de leur disparition, autant pour les systèmes agricoles que naturels, serait un désastre.
Les lombrics sont par ailleurs considérés dans beaucoup d’écosystèmes comme la biomasse animale la plus importante. Ils sont donc une ressource déterminante dans les chaines alimentaires, permettant à de nombreux prédateurs naturels d’exister (insectes, oiseaux, mammifères, amphibien .
Leur disparition pourrait provoquer la disparition de ces autres espèces.
Le ver plat invasif est assez facile à reconnaître. Il est un peu aplati, noir avec deux vagues bandes dorées. Il arrive qu’on le rencontre en amas emmêlé. C’est un organisme d’apparence anodine, mais d’un impact majeur pour l’environnement. Il n’est pas venimeux, mais peut être toxique si on l’ingère (et ne peut donc se substituer au lombric dans la chaîne alimentaire).
Nous lançons donc un appel à témoins afin de réaliser une cartographie de son implantation.
Si vous avez observé un tel animal, contactez le Professeur Jean-Lou JUSTINE :
Téléphone : 01 71 21 46 47
Adresse courriel : jean-lou.justine@mnhn.fr
Des blessures à l’ultime merveille
Les dés roulent encore, et glissent sans effort
Par la grâce des fous, si ce n’est par nous
C’est en cela toutes merveilles, ils glissent sous le soleil
Par la grâce des fous, si ce n’est par nous
Qu’ils roulent et témoignent
De l’accessible rituel des merveilles
De l’éveil et du règne
Les dés roulent, c’est l’or de notre ciel
Par la grâce des fous, si ce n’est par nous
Ils roulent pour l’enfant à naître, l’espoir, le soleil, et la voie…
Ils roulent pour ce qui peut être, ils roulent dans nos choix
Pourtant je tremble et toi aussi
Tout semble, avec rigueur, condamné
Au joug de la Bête, l’Humain est-il promis ?
Tous aveugles à notre beau pouvoir
Persistant en déchéance, vanité !
Au joug de la bête, l’humain se tient
Se tient, surtout se tient, et refuse de voir
Il sera le temps du calcul, en points noirs sur blanc
Le chiffre ultime et prompt
Comme un couperet signera par le sang
L’infatigable et pénible décompte
Mais de là, si l’espoir des fous devient la gloire
Pas de trône à prendre, ni sur les autres, ni sur les terres, ni sur les mers
L’effondrement est un décor, les dés roulent encore
Une énigme à déchiffrer, une chance d’imaginer
Un lac d’amour si fort se dresse
Bouclier à toutes les détresses
Un lac d’amour, toutes les promesses
Le fleuve persiste dans sa fureur en damier, c’est là toute sa passion hurlante
Véritable et seule ivresse digne en beaucéant et magnifiante
La clé divine de tout sauvetage, s’augmente par le partage
Et n’appartient qu’à l’offrande, va, cherche l’amante