Lorsque l’ennemi succombe

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...Alors, seulement, l’ennemi pourra succomber Son animosité vaincue, l’éther libéré, restitué !
…Alors, seulement, l’ennemi pourra succomber
Son animosité vaincue, l’éther libéré, restitué !

La plus grande victoire terrasse le temps,

Et sourit au grand miroir du soleil intérieur

Elle épouse tes larmes et tes joies en torrent

Puissante héritière des diamants sans erreurs

 

La plus grande victoire

Nait du parfait pouvoir

 

Le pouvoir de tous les espoirs

Pouvoir qui nimbe la lance du destin

Pouvoir de qui s’abandonne au festin

Lorsque la main vibre, sans volonté,

Au juste rythme du cœur

Les firmaments, fiers d’aimer,

En offrent la demeure

 

L’Elysée ne s’ouvre qu’en absence des forcenés

Face à la table des cieux nul besoin de masquer,

Ni d’éteindre les désirs, passions souveraines

Les calculs, les pensées mesurées,

N’ont guère plus de places s’il en fut

Car le calice s’y donne à l’élu reconnu

 

Nos mots peuvent alors questionner

Et notre peau au fil du temps

Recueillir l’écume et le vent

Alors, seulement, l’ennemi pourra succomber

Son animosité vaincue, l’éther libéré, restitué

Sous le ciel de Mélusine, la forge de Vulcain !

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[mantra-pullquote align= »left|center|right » textalign= »left|center|right » width= »45% »]vulcain-et-Mélusine[/mantra-pullquote]

 

Il frappe le métal de nos âmes soumises au brasier
Tumultes d’ignorances de nos ivres et fétides passions
Il frappe et explose la gangue, infernal baiser,
Il sépare le juste de l’injuste, au rythme de Sion,
Bercé par Mélusine et ses mélopées attentives, tant aimée
Il frappe, laissant fumantes, inertes, les meurtrières illusions
Hélas, toutes meurtrières de la belle et grande humanité

Il frappe, sans perdre espoir, bientôt s’effaçant le titanesque voile,
Offrira les lumières dorées des Atlantes repenties revenus de l’étoile
Alors s’imposera, de déchirure en déchirure, la gloire de tous les possibles,
Alors du métal blanc absolu et complet, victorieux mais humble,
Naîtra l’épée, par la foudre sublime, héritière d’Excalibur
Par sa puissance, fille de Durandal, par sa vertu créatrice de futurs,
Riche comme celle de Gallaad, lame forgée au soleil salomonien,
Glaive de justice en parfait retour… Spirale de joie !

Frères du temple sacré, brodez vos habits, le temps chemine !

L’encens, le feu, l’eau et la lumière

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Voiles d'images

 

C’est un Souffle saint du présent, sans peur,

Lorsque la lumière n’est plus informe

Messager des mystères cruciformes,

Son feu s’exprime en blancheur,

Claire beauté, volute et volupté,

Onde de vérité, danse de l’aimée

 

Car la vérité ne peut être nue

Nue, elle nous serait invisible

La vérité naît voilée sur nos tables,

Voilée d’images, d’émotions et de flux,

D’archétypes et de symboles,

Pain que l’on partage, digne obole

 

Ainsi les réalités d’en bas se meuvent

En réalité d’en haut

Et les ailes, événements du dehors,

Croisent les ailes, firmament du dedans,

Uni en un même baiser…

 

Vieillir sans plus attendre les signes

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les grands-champs

En original il scrute le journal

Sa barbe blanche témoigne

Il ne cherche plus à lire du sens

La nuée de ces lignes,

Portent le brouhaha des mondes

Piètre effervescence

Rien de plus que l’immonde

 

Les bras du vieil homme fatigués

Limitent le désir

Ses mains encore agrippées,

Aux grandes pages, ruissèlent de trahisons

Mains et bras les tournent

L’esprit reste aux aguets

Nourri de toutes ses prières

Tant éteintes que rallumées

L’esprit reste aux aguets

Ultime espoir, douleur, impossible renoncement

Et le brouhaha, mots imprimés,

Cascades nauséeuses,

Phrases vilaines, politiques invertébrées,

Infâmes valseuses,

Et le brouhaha submergeant, absence,

Simulacre d’esprit,

Paradis gouffres inaccessibles aux jouissances

Sans écho d’amour, sans appétit…

 

Au plus haut des malheurs

Il vieilli dans l’attente des signes

La ré-évolution aura t-elle son heure ?

Il garde les verbes comme des ailes fines

Sur la montagne entourée de vapeurs

Autour du miroir de Mélusine nous étions 12…

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...Il était l’heure de souffler sur les braises et d’appeler à la lumière...
…Il était l’heure de souffler sur les braises et d’appeler à la lumière…
souffle régénérateur, appel au feu du ciel, pour que sa caresse ailée sur nos peaux aille croissante, douce comme la plume du noir corbeau
souffle régénérateur, appel au feu du ciel, pour que sa caresse ailée sur nos peaux aille croissante, douce comme la plume du noir corbeau

Autour du miroir de Mélusine nous étions 12 pour une ronde. Ce fut un 19 janvier lumineux de partage. Je lâchais, pour la 2e fois un poème au creux de la forêt de Chizé, là même où notre fée, et guide des merveilles, fît jaillir un chêne à sept troncs. Il s’agissait, alors pour elle, d’une urgence fatidique. Le chêne à 7 troncs, un Rouvre sacré, fut sa baignoire d’une nuit, car Mélusine, être éternel aux apparences multiples, surprise par la fuite de Phébus et soumise au temps cosmique, se devait à ses libations et mutations et s’étendre en l’éther et renouer, déployant ses membres antédiluviens jaillissant, avec le sens parfait de l’harmonie… Rabelais, évoquant la queue serpentine de la fée Mélusine, cousine du géant Gargantua, utilisa le mot « andouillesque », qui alors commençait à définir bon nombre de saucisses, mais surtout, étymologiquement, tout ce qui passe au travers d’un tube, vortex intestinal, souvent comparé chez notre maître, au ventre rugissant du cosmos… Dont nous sommes les « rejets » terrestres !

Hors donc, pour m’encourager, 12 amis, dont un être de quelques mois tout en promesse et écoute savante, m’accompagnèrent. Merci donc à eux tous d’avoir, par leur présence complice, souhaité bon vent au poème lâché et intitulé « A Mélusine », mots versifiés dédiés à l’être fantastique et néanmoins tutélaire du Poitou-Charentes, gardienne infatigable de la forêt de Chizé.

Merci donc à eux tous d’avoir, par leur présence complice, souhaité bon vent au poème lâché et intitulé « A Mélusine »
Merci donc à eux tous d’avoir, par leur présence complice, souhaité bon vent au poème lâché et intitulé « A Mélusine »

Il était l’heure de souffler sur les braises et d’appeler à la lumière, souffle régénérateur, appel au feu du ciel, pour que sa caresse ailée sur nos peaux aille croissante, douce comme la plume du noir corbeau, souffler sur le temps passé et souffler sur le moulin de l’imaginaire vainqueur qui se nourri du feu du ciel, raviver la mémoire, souffler sur l’étendard de l’amour, redonner l’espoir et la source qui n’est richesse qu’en partage, souffler sur la poussière et griffer le feuillage en décomposition mêlé de boue, et là, retrouver enfin les anciennes fondations, la colonne brisée mais toujours debout !

Les arbres, en salut rituel donnèrent le ton, chacun à ses observations et doutes, et passions, et masques et vertus, s’offrit au lieu, pour que notre clairière fugace  et informelle vibre au juste de sa pertinence. Le miroir de Mélusine, sans lequel rien de la fée ne peut-être vu, diffusa ses étincelles en réponse aux flammes de nos trois feux allumés. A proximité du chêne, flamme noir et blanche, le poème fut lâché et donna lieu à son invocation/lecture.

Tous nous fûmes saisis par la douceur des symboles qui, par vagues vibrantes, couraient dans le ciel, dans le mouvement des branches, en suspension dans les silences, jusque dans nos souvenirs, leur redonnant le sens des origines… Une cohorte d’esprits siffleurs s’arrêta surpris de cette poignée d’humains encore sensibles au subtile qui, sans fard, osent encore jouer à ces jeux gratuits et sans prix, en lesquels réside l’unique et vraie rédemption.

7 ouroboros en danse solaire s’élevèrent des eaux fertiles
7 Ouroboros en danse solaire s’élevèrent des eaux fertiles

Presque visible, 7 Ouroboros en danse solaire s’élevèrent des eaux fertiles du miroir. Mélusine souriait à notre ronde…  Elle chuchota ses paroles en grondement chthoniens, pour beaucoup le message aurait été sibyllin, mais nos âmes vibrèrent en écho, l’imposant secret prît ainsi toute sa place, celui de l’instable immobilité que seul sait voir l’initié ultime, l’instant fragile mais puissant d’espoir, lorsque le mouvement du pendule semble mourir, alors qu’il nourrit l’inversion de sa course. Dans la nuit, la compagnie s’effilocha, en silence, deux guettèrent le dernier trait de l’astre royal, ultime merci !

 Mélusine souriait à notre ronde…  Elle chuchota ses paroles en grondement chtoniens, pour beaucoup le message aurait été sibyllin, mais nos âmes vibrèrent en écho, l’imposant secret prît ainsi toute sa place, celui de l’instable immobilité que seul sait voir l’initié ultime
Mélusine souriait à notre ronde… Elle chuchota ses paroles en grondement chthoniens, pour beaucoup le message aurait été sibyllin, mais nos âmes vibrèrent en écho, l’imposant secret prît ainsi toute sa place, celui de l’instable immobilité que seul sait voir l’initié ultime

INVITATION A RENCONTRER Bruno Fouchereau, POÈTE & AUTEUR

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Le vendredi 13 décembre 2013, à partir de 19h
(lectures de ses poésies – explication de la démarche)

A LA GALERIE « TERRE NOURRICIÈRE »
82 rue Jean-Jaurès, place des Bancs, Parthenay (79)
Tél. 05.49.71.13.83 ou 06.19.16.05.68.

L'être rouge

Exposition du 4 décembre 2013, au vendredi 17 janvier 2014. Témoignages en images colorés de ses « Lâchers de poésies en pleine nature » au cœur du pays de Mélusine (fée tutélaire des surréalistes et du Poitou-Charentes)

•    Photos d’expériences poético-dadaisto-pataphysiciennes,
tenant de la conversation “Métapsychique” et intime avec une poignée
de Hauts-Lieux-Mystérieux-Zé-Etranges, principalement en Poitou-Charentes…
Mais pas seulement  !

L’EvMt sur Facebook : https://www.facebook.com/events/667218489989277/

Info :
L’ensemble des photographies sera vendu pour faciliter l’aménagement d’un lieu d’accueil d’enfants en difficultés. Les fonds seront perçus par l’Association Troubad’Art.
Chaque achat donne droit à être membre d’honneur (1 an) de l’association et donc à recevoir les rapports financiers et moraux de l’activité associative. Bruno Fouchereau à cédé l’ensemble de ses droits d’auteur à l’association Troubad’art, qui se donne comme mission d’améliorer le cadre de vie d’enfants en difficultés, mais aussi de facilité l’émergence de projets particuliers d’enfants.

Invitation à la Lecture de  » DES BLESSURES A L’ULTIME MERVEILLE »

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C’est une grande joie que de vous inviter le 5 novembre 2013 à 18h

A « l’Atelier Z » (Espace Galerie d’Art Christiane Peugeot), 62 av. de la Grande Armée, 7517 Paris (M° Argentine).

          BRUNO FOUCHEREAU lira son poème :

« Des blessures à l’ultime merveille »

·      Poème publié dans l’Anthologie des poètes francophones : « 116, poètes d’un autre monde pour la défense de l’écosystème planétaire et Vingt et une lettres ouvertes »(Editions Unicité : http://www.editions-unicite.fr/)

A l’occasion du lancement de la dite « Anthologie », un concept de l’artiste
PABLO POBLÈTE (concepteur et directeur de cette édition) rare et pulpeusement nécessaire en substantifique Moëlle, avec couverture et œuvres photographiques de l’artiste CHRISTELLE WESTPHAL.

A l’occasion de cette lecture de mon poème « Des blessures à l’ultime Merveille » à « l’Atelier Z » le 5 novembre à 18h, dans la matinée du même jour,  je lâcherai le dit poème au cimetière du Père-Lachaise au cours d’une métapsychico-performance-conférence-pataphysico-interactive…    Pour le RV prenez contact soit par mail : bruno.fou@free.fr soit sur l’EvMnT facebook : https://www.facebook.com/events/1424164864463332/

… Qu’on se le dise !

Adieu a un temps...

A Mélusine

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ApdMélusine2

Ton aile si dense frappe encore mon esprit

S’avance en rituel le fleuve des vœux

Ma main aux lignes immenses, perçoit le cri,

Au cœur du craquement écarlate,

étincelle, firmament voluptueux

 

Sur ma peau d’étoiles je lie l’autre,

Le long éclair s’installe, éternel

Seconde invinsible, retour secret de l’apôtre

Mon esprit, ma main, ton aile,

 

Ton aile, si dense frappe et frappe sans fin…

… Je suis là où nature fait !

Terrible, magnifique, le vrai festin

Ne limite plus ses effets

L’abandon au souffle

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La vérité n’existe pas comme les formes du monde

ST-C4

La vérité ne se touche pas, ni même avec une fronde

La vérité ne s’observe pas comme le flux de l’onde

 

Voir le soleil ne te fait pas soleil

L’eau dans ta main de te fait pas eau

Le parfum respiré ne te fait pas parfum

La terre sous tes pieds ne te fait pas terre

 

Mais, celui qui voit la vérité devient vérité

 

La vérité n’est pas dans l’ordre du temps

La vérité qui demeure est visible au firmament

Celui qui la voit est aussi firmament

Dans cet espace tu es ce que tu vois

 

Le souffle seul fait exister la vérité

Souffle, tu es sang de vérité

La confusion des esclaves

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esclaves

 

Ce qu’ils donnent comme lumière

Porte confusions et blessures

Eux ? Ce sont les masques et les tiers

Antihumains, Secrètes puissances

Ecumes exhalées de nos déchéances…

 

…et plus encore et au-delà de nous,

Eux, les haines nées du lisier des souffrances

Ils guettent nos âmes et lisent en nous

 

Ils savent que bonté et fraternité

S’engendre en nature humaine

Alors ils en prennent les mots

Et les donnent à ce qu’ils ne sont pas

Ils aliènent l’or par simulacre

Enferment et noient en flots d’apparence

Ils font de l’homme libre, un esclave