La cascade obscure et les mots de Sion

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SONY DSCIl y a cette cascade obscure

Tintamarre de mots

Elle étouffe formes et lumières

Lame mise en étau

 

Si bruyante, elle éteint le sens,

Cascade, engluante matière,

Elle déchire la douce,

La pure, effervescence

Figeant la vague et son éther

 

Tromperie, parodie,

Perversion de la vraie Sion

Le saint transport a ses ailes et ses formules

Il offre un chemin ou rien ne fulmine

Sa mesure n’a pas de ciel, c’est l’éternel

 

Les mots origines de l’Espace Temple

Frappent les âmes, parfum de lys

Et tendent l’harmonie en calice

Ils préservent les silences amples

Ils rythment, cœurs fidèles, la conscience

Libèrent du monde et des fausses ivresses

Les mots sorciers, science du simple

 

Mercure viendra

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Lâché-3-5La condition première et ultime

C’est accomplir une danse infinie

Alors écoute le chemin dont l’hymne

Palpite dans l’offrande et l’esprit

Rien n’aura été recueilli en vain,

Car il ne suffit pas le tamis de la vie

Où tous passent et repassent sans fin

Par le furieux fleuve aux mille lits,

Encore faut-il faire la rencontre des âmes sœurs,

Délicieux miroirs, grâces du destin,

Par elles, l’Or de vie se cristallise, et frappe du bonheur,

Et règne sans fin, en victoire du matin…

La lumière n’abandonne jamais (Lâcher de poème au jardin du Val-Richard le 12-04-2013)

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ST-C6Avant d’écrire, la lumière s’est exprimée dans une multitude d’ors, de verts, de blancs et de bleus, malin et curieux, le cherchant qui les remettra dans l’Ordre. Elle s’est exprimée donc, si magnifique, captée en ses rythmes par le miroir d’architecture qu’est la chapelle Sainte-Catherine de Lizio. Sans cette lumière, mes mots n’auraient pu glisser de mes doigts… En cette porte de Brocéliande, en cette heure de coucher de soleil, en ce 11 avril 2013, le sens de toutes choses fut évalué pour être complété. Un acte pour le passage nécessaire et périlleux, comme savait si bien le faire un fameux et méconnu prêtre croisé, aimé de Zoé. Comme nous tous il n’était pas d’ici. Lui aussi avait été choisi… Comme nous tous ! Son œuvre s’est inscrite en Pierre pour le temps, en Sainte-Catherine de Lizio, et au Val-Richard, … Il lui fut beaucoup donné, il donna l’ensemble et les fruits, et les signes et la joie et le geste pour vaincre l’abject et le mot pour vaincre le temps, les clés de l’espoir et du détachement, toutes ces ultimes conditions pour aller plus loin, encore, toujours… Auguste ne chercha pas à rayonner, seulement à être lumière. De cette lumière qui éclaire mes mots de poésie. Ma poésie qui fut lâchée en un grand triangle bambouesque dans le jardin des messages du Val-Richard. ST-C7

…Et la lumière s’est donc exprimée avant mes mots… De plus en plus submergé par les vagues croissantes de mon désespoir, si impuissant face au monde si bleu, si bleu de moisissure… En décomposition !…Si perplexe dans la Chapelle, aux limites du geste total et celui de me retrancher de ce monde en retournant au désert, il me fallait percevoir ! Et la lumière s’est exprimée avant mes mots.

En cette place, il faut tourner pour voir, partir de l’antique Pierre Blanche, posée en souvenir des druides qui dorment ici, dans la terre rouge et noire. Les druides passeurs de l’oriflamme rouge et blanc…

Puis, de la pierre blanche, il faut suivre l’arcanne rouge, voir la croix, savoir les étapes, les trahisons, l’inversion des symboles toujours possible, apprendre la méfiance et l’espoir, admettre que les dés roulent encore.ST-C3

Bien sur, tant de questions… Mais n’est-ce pas une merveille aussi si la matière fait naître l’esprit ?… C’est au moins une aussi grande merveille que si c’est l’esprit qui fait naitre la matière… L’important en cela est surtout que cela soit et c’est cela la merveille des merveilles… Définitivement, il n’y a que le merveilleux qui soit beau, mais si peu acceptent de l’entendre ! L’humanité peut bien s’écrouler, et c’est là un choix individuel, le fleuve des merveilles persistera dans sa fureur d’amour. La seule ivresse magnifiante, celle qui s’augmente par le partage, n’appartient qu’à l’offrande.

ST-C5
Vitrail du XVIIIe siècle, sceau et devise de la milice du Christ des pauvres chevaliers de l’ordre du Temple de Jérusalem (Templiers) : « Non nobis domine, non nobis, sed in nomine tuo da gloriam« 

Il s’agit donc d’entendre pour savoir passer, ce sont mes mots de cela qui parlent aux vents et aux passants de ce jardin du Val-Richard, là où s’écoule le temps qui revient.

 

 

 

 

 

 

  • Quelques images du très nécessaire 11 avril, source de ce lâché de poème en pleine nature du Val-Richard de Lizio :


La lumière n’abandonne jamais….. par Darius1c

Pour celui qui sait passer

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LUM-11-04-a

Le parfum de la rose se donne,

Nul ne peut l’enlever

La rose jamais limite celui qui respire

L’être en flux et reflux voit le trône

Respire donc et donne toi un rêve élever

Va là où l’esprit proclame son empire

Plaire aux regards n’est pas, ici, la mission

Être lumière te donnera la vraie Sion

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Lâcher du poème “Un double Ouroboros” au miroir de Mélusine

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Lâché de poème dans la fôret de Chizé
…A la rencontre de l’antre sur les lèvres de tes cuisses,
Ma bouche espère un voyage en tendresse
Inspirations et fluides en retour de nos gestes,
J’aspire et caresse, puissance majeure, volupté lente
Tout est à prendre, rien ne se retranche…

Alors que la lumière regagne du terrain dans ses flux journaliers, « un Double Ouroboros de chair et d’esprit » souhaitait placer la renaissance de l’invaincu sous le signe de l’Imagination, celle qui ne se confond pas avec sa boue. Il s’est agit d’éclairer le véhicule pour le saisir dans sa totalité, son absolu de merveille, et s’unir à la présence lumineuse dont il est la projection. Présence que le monde, diable insatiable, cherche à masquer par le grand maléfice de la voracité, en espérant notre anéantissement.

Dans la forêt de Chizé (79), la baignoire de Mélusine est un but de promenade familiale depuis presque deux siècles. Mais bien peu savent que derrière la baignoire, Mélusine a laissé choir son miroir…

https://lun-deux.fr/un-double-ouroboros-de-chair-et-desprit/
…Écoutes et souffles, nos énergies se forment
Comme deux pendus heureux, tête bêche,
Délicieux mouvement propice aux flammes
Source de vie, corps miroirs des principes…

L’objet, si indispensable pour la lire, l’est plus encore pour plonger dans les étoiles de notre Histoire collective.

A l’envers le vert donne le bleu et le blanc, à l’envers le rouge reste le fil conducteur, l’arcanne majeure. Bouche fermée les gestes parlèrent à la terre. Bouche ouverte, le feu s’en échappa pour redonner au ciel, en un éclair surgit de l’eau, l’éclat de l’espoir.

Avant que la nuit ne viennent, le corbeau de flammes embrasé, en amour toucha la surface où tout se reflète, éternité, petite misère et danse des sentiment futiles, sources des grâces…

https://lun-deux.fr/un-double-ouroboros-de-chair-et-desprit/
…Le tien et le mien, Le haut et le bas,
Par l’union sensible, un seul cercle magique
Double ouroboros
Toi le ciel
Moi la terre
Le mien et le tien, deux faces d’un même Tournoi…

L’aile flamme donc, toucha la surface frontière d’un monde et son double, là où tout devient possible, transfigurable, ressucitable, c’est là la seule table des lois…

Dans les yeux, sur terre et dans le ciel, en trois rencontres, l’éclair devint jeu et « l’Ouroboros de chair et d’esprit » prit sa juste place exerçant un parfait attrait, livré au hasard, humble dans sa nudité. Il fut temps de prononcer en silence des vœux. Chacun en eut un. L’année qui débute nous en parlera.

https://lun-deux.fr/un-double-ouroboros-de-chair-et-desprit/
…Le plaisir nous guide, alors nait la spirale qui circule
Ta langue et mon axe, mes lèvres et ta coupe
Manifestent que notre deux est trois
Révèle qu’il est trois
Cette nature éternelle, visible qu’en amour,
En plaisir s’exprime, physique, matérielle, divine présence,
Par ta langue sur mon axe
Et mes lèvres sur ta coupe…

Un double Ouroboros de chair et d’esprit

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A la rencontre de l’antre sur les lèvres de tes cuisses,

Ma bouche espère un voyage en tendresse

Inspirations et fluides en retour de nos gestes,

J’aspire et caresse, puissance majeure, volupté lente

Tout est à prendre, rien ne se retranche

Écoutes et souffles, nos énergies se forment

Comme deux pendus heureux, tête bêche,

Délicieux mouvement propice aux flammes

Source de vie, corps miroirs des principes

Le tien et le mien, Le haut et le bas,

Par l’union sensible, un seul cercle magique

Double ouroboros

Toi le ciel

Moi la terre

Le mien et le tien, deux faces d’un même Tournoi

Le plaisir nous guide, alors nait la spirale qui circule

Ta langue et mon axe, mes lèvres et ta coupe

Manifestent que notre deux est trois

Révèle qu’il est trois

Cette nature éternelle, visible qu’en amour,

En plaisir s’exprime, physique, matérielle, divine présence,

Par ta langue sur mon axe

Et mes lèvres sur ta coupe

A deux nous sommes dans le cercle et triangle aussi

Le symbole lu en notre chair si belle

Offre en surplus la persistance universelle

Occulté souvent, récurrente barbarie

Inutile surtout

Car il suffit d’être deux

Pour s’imprégner de la vérité

Chair et esprit, cercle et triangle, source de vie

Ouvrez la boucle et ricochez en huit,

La chair et l’esprit, l’un nait de l’autre à l’infini

Merveille des merveilles, nul besoin de fuite

“La Chute du temps” interroge le dernier grand maître des Templiers – Un cycle s’achève et l’aventure du suivant nous éclaire déjà

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En résonance aux 7 lâchés de poèmes sur ces terres dont Mélusine est la fée tutélaire, il s’agissait de placer le Huit, pour que le chapeau du bateleur exprime l’aube renaissante dont le Lac d’Amour est l’écho humain. Cette fin de cycle personnel, proto-mystagogie offerte en partage, imposa le lieu en l’aube du 21 septembre.

Le mouvement, pour revenir au plus près de sa source racinaire devait se déporter pour éclairer le sens. Il fallait reculer et surtout saisir le miroir pour lire la fable de vérité, unique langue des sages. Comme il s’agit « par loyauté maintenir », de mes rêveries d’enfance et stupeurs d’adolescent émerveillé par la lumière architecturale de Paris, surgit donc l’unique lieu possible : la pointe du parc du « Vert Galant » ! Il s’imposait aussi par l’Ordre, l’Esprit et la Lettre, celui qui fût le 18 octobre 1314, le haut lieu du martyr de Jacques de Molay, dernier grand Maître des Templiers. « La Chute du temps » fut donc lâchée en ce lieu, propulsée en une construction bambouesque nouée de huit.

En bas des marches, juste en-dessous de la statue équestre d’Henry IV dont le sabot levé est un coffre inviolé contenant le vrai secret des Anges de Saint-Sulpice, les arches monolithiques sont les portes d’un enfer. Les fauves dévoreurs de vide, travestis en touristes, passent devant. Ils ignorent le titanesque message que les pierres ajustées au cordeau rouge et sans métaux, chuchotent, infatigables, cherchant le chemin de nos consciences, alors que l’astre fatidique s’élève pour l’ultime eschatologie.

Les architectes révolutionnaires de 1792 ont aménagé les pierres se souciant de la source. Leurs frères placèrent la plaque de bronze commémorant le martyr de Jacques de Molay, lui qui au nom des francs et de leur âme libre, par leur alliance avec les wisigoths, prononça les paroles secrètes condamnant les papes et tous les tyrans à périr devant l’éternel et le trône de Salomon… Jules Michelet pour faire bonne mesure d’excitation et de mystagogie n’en rapporta pas les mots justes. Il jeta un voile sur l’Empédocle de son récit et protégea la substantifique moelle en usant de la technique du faux monnayeur. Pratique usité de Sion pour les R+C et force des Rossignols. Mais l’œil avisé retiendra la leçon que l’esprit érigé en justice combat dans l’espoir que retentisse, un peu, l’harmonie des hiérophantes et la cité céleste. Qu’importe la bannière, elle sera forcément rouge et blanche et bleue. D’Henri IV à Jacques de Molay, le même espoir.

Surveillant ce qui ressemble à une « intervention » mes amis en quête de repère ultime mais ignorant le « mouvement qui transcende formes et temps » reçurent bien plus que je ne pourrai transmettre. Rien ne m’appartient, c’est la leçon que je reçois lorsque l’orgueil me ramène au médiocre.

Dans la densité parisienne, pesanteur de la rationalité pervertie par la peur quotidienne, l’être rouge se manifesta en pure matérialité organique, frappant du marteau sur l’enclume, démontrant que rien n’empêchera sa venue. L’être rouge est une femme… Une femme blonde !


Il fut tant plié Et aujourdhui par Darius1c

De ce trésor que mes lignes dressées comme une planche de salut donnent à percevoir

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Le dimanche 26 août j’ai procédé au 7e lâché de poème de l’été sur le site des Grottes-de-Malvaux (86). « Le verbe est la lumière de tous » s’est installé à la troisième vasque des eaux qui ruissellent de la petite falaise calcaire, symbole du mont éternel pour certains, de colline inspirée pour d’autres… Un lieu manifestement digne de la Gnose Universelle, ou le temple des temples, s’il est dignement dressé, peut recevoir le Thôr, paroles de la colombe que seule l’oralité sait transmettre dans l’Ordre éternel.

Aux Grottes-de-Malvaux vécurent ermites, parias et reclus lorsque en diverses époques, aussi nombreuses que similaires, la bêtise dominait le temps au point de le rendre cruel.  Dans cette clairière et comme à son habitude, la lumière douce de l’Être Rouge nous proposa la lecture de quelques universelles péripéties. Celles dont la condition humaine fait l’examen, de siècle en siècle, pour ajuster de son mieux ses efforts civilisateurs, s’éclairant du témoignages des justes, dressant les pierres taillées d’espoir avec les outils sans métaux, si puissant et beaux… Oh ! que nos mémoires d’êtres libres en gardent le secret amour par le I et le A !

Moissons de Malvaux :

Soumis aux épreuves du ciel changeant,

Notre planète,

Si bleue qu’elle est orange et étrange,

Roule dans le long défilé toujours différent et pourtant familier.

Les générations réincarnées d’argonautes en chemin pour l’éternelle Colchide,

Connaissent, par bonheur, l’Axe autour duquel tout tourne pour partir et revenir,

Cœur de l’unique, pulsant et aspirant,

Ce savoir est leur forteresse, l’ouverture, le possible de tous les avenirs

Malvaux en Amour, par la clé du cœur, délivre ta quintessence !

Car la onzième heure sonne…

 

La Nature des eaux et Les Grottes-de-Malvaux sont bien de ce trésor que mes lignes dressées comme une planche de salut donnent à percevoir. Les Teiffales, ainsi nommés comme d’autres « gitans » ou « romanos », furent ici rejoint par une poignée de juifs errants, les restes d’une cohorte d’Alain, des Scythes naufragés. Des Celtes de blanc vêtus les avaient précédés, plus tard des protestants en quête de leur désert… Un jour, ceux réfugiés en une cour de miracles au Gai Savoir et parlant le rossignol, tuèrent l’infâme évêque Austrapius… L’assassinat fut vécu en bien, nul ne pensa dans le peuple à leur reprocher… Tous savaient que lorsque le mal fait la loi, même le crime peut devenir justice ! Depuis ceux qui vivent ici en gardien attendent… Ils se savent gardien…de quoi ? En esprit conscient ils l’ignorent et pourtant le trésor est puissant, sombre et terrifiant. Bien plus que le Golem et Gilles de Rais réunis. Dormons en rêvant que ce trésor s’exhale en notre temps, sous une autre forme que la guillotine jadis dressée en nécessité… Car la terre d’ici à parfois soif de sang. (ce texte est dédié à ma sœur)

 

 

 

 

 

 

La pierre et le miel

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Le fer ou la plus dure des pierres

Nulles mains ne peuvent les saisir

En éternité la volonté doit se défaire

Renaître en beauté c’est frémir

En abandon, sage folie, ne pas tenir

 

Toute matière dans la course du temps est sable

Apprendre le mouvement et venir à la table

Du festin offert pour entendre la juste fable

 

Par l’écoute se défaire de tous fiel

enfin s’ouvrir  à la grande merveille

Du désir remonter à la source

Joie en sobre ivresse, quintessence du miel

 

Le sable et les délices

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Une hache d’amour vibrante est l’offrande de l’âme

Elle resplendît du zenith au Nadir

La saisir ne demande aucun effort à la juste flamme

Alors elle tournoie et siffle le rire

 

Surtout aucun effort si l’on espère régner

Et disparaître aux fracas communs et aveugles

Des fleuves insatiables en ce monde échoués

Surtout aucun effort pour voir l’autel aimé

 

Pour satisfaire ton désir ignore les ordres, cesse d’agir

Observe les flux des délices, abandonne toi pour frémir

Au temps, aux formes, aux pensées

Abandonne le sable et ses effets

 

Danse nu, immobile, tu seras béni

Ton âme alors te reconnaîtra

La Hache en main tu renaîtra

Par les rues nul chien n’aura de cri

La joie, l’onde manifeste, te guidera