Des blessures à l’ultime merveille

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SUBLIME_BRÛLURELes dés roulent encore, et glissent sans effort

Par la grâce des fous, si ce n’est par nous

C’est en cela toutes merveilles, ils glissent sous le soleil

Par la grâce des fous, si ce n’est par nous

 

Qu’ils roulent et témoignent

De l’accessible rituel des merveilles

De l’éveil et du règne

Les dés roulent, c’est l’or de notre ciel

Par la grâce des fous, si ce n’est par nous

 

Ils roulent pour l’enfant à naître, l’espoir, le soleil, et la voie…

Ils roulent pour ce qui peut être, ils roulent dans nos choix

 

Pourtant je tremble et toi aussi

Tout semble, avec rigueur, condamné

Au joug de la Bête, l’Humain est-il promis ?

Tous aveugles à notre beau pouvoir

Persistant en déchéance, vanité !

Au joug de la bête, l’humain se tient

Se tient, surtout se tient, et refuse de voir

 

Il sera le temps du calcul, en points noirs sur blanc

Le chiffre ultime et prompt

Comme un couperet signera par le sang

L’infatigable et pénible décompte

 

Mais de là, si l’espoir des fous devient la gloire

Pas de trône à prendre, ni sur les autres, ni sur les terres, ni sur les mers

 

L’effondrement est un décor, les dés roulent encore

Une énigme à déchiffrer, une chance d’imaginer

Un lac d’amour si fort se dresse

Bouclier à toutes les détresses

Un lac d’amour, toutes les promesses

 

Le fleuve persiste dans sa fureur en damier, c’est là toute sa passion hurlante

Véritable et seule ivresse digne en beaucéant et magnifiante

La clé divine de tout sauvetage, s’augmente par le partage

Et n’appartient qu’à l’offrande, va, cherche l’amante

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