Le verbe est la lumière de tous

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Sur le pas de la porte j’observe une ronde

Tous les siècles en portent la joie et le cri

Le verbe est la lumière de ce monde

Il est source d’alliance à l’espace infini

Il libère des obsessions fracassantes

Ces légions sans futur dans le fleuve des frustrations

Ces soumissions aux objets qui ignorent la vraie Sion

Tous soumis au règne, aux contours et aux effets

Tous soumis aux pertes, sans choix, lacérés

 

Pour les yeux ouverts et pourtant aveugles et immatures

Seule la grâce du verbe peut affirmer la parfaite nature :

« Tu es lumière tu retourneras à la lumière »

 

 

Manque et plénitude à la carrière Saint-Martin

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“Le Manque et la plénitude” a été installées à la “Carrière Saint-Martin”, une site particulièrement envouté de merveilles qui résident de Midi à Minuit

Dimanche 21 juillet à 12h, nous avons procédé au 2e lâché d’un poème en pleine nature. Mes lignes versifiées Le Manque et la plénitude a été installées à la “Carrière Saint-Martin”, une site particulièrement envouté de merveilles qui résident de Midi à Minuit entre Saint-Maixent et la Crèche (79). La Clairière Saint-Martin a deux faces. Deux espaces où les maîtres tailleurs de Pierre pratiquaient l’extractions de blocs massifs de calcaire. Les 2 sites sont dos à dos et orienté Est/ouest. Le deuxième site, plus secret, est accessible par deux voies. La première voie pérégrine par les hauteurs, elle offre un chemin sec et étroit qui conduit tout d’abord à deux tombes. Les sépultures dissimulent l’ultime porte de la Clairière… Le second plus large, humide est d’une certaine générosité et passe par le bas.

La 2e clairière de la Carrière Saint-Martin s’est montrée particulièrement prolixe en jubilation et réponses diverses à notre présence. Le lieu a immédiatement entamé un tendre dialogue avec l’installation de bambous, de pierres, d’ardoises et de cordes nouées 4 fois.

Entre ces pierres de parfaite taille, le compagnon est sous la protection d’ailes sublimes et pourpres et blanches… incitation merveilleuse et douce et sensuelle a œuvrer, sans métal, à la taille des monolithes.

Cette clairière, de tous temps fut propice à la retraite, lorsque vaincu par des ennemis trop nombreux et ivres d’ignorance, il fallait se cacher. Ici la lumière aimante incite à la pratique du désert. En Saint Martin la carrière est bien nommée. Entre ces pierres de parfaite taille, le compagnon est sous la protection d’ailes sublimes et pourpres et blanches… incitation merveilleuse et douce et sensuelle a œuvrer, sans métal, à la taille des monolithes.

Par Raymond Roussel et Lacan, les langues des oiseaux s’ébattent en flammèches, l’esprit ouvert sait alors entendre…

Lorsque le soleil descend, s’il l’on sait chanter ou jouer d’un instrument ; mais aussi trouver le cercle où il est bon de faire sonner les notes, l’être rouge archange de la cape du partage se manifeste. Par Raymond Roussel et Lacan, les langues des oiseaux s’ébattent en flammèches, l’esprit ouvert sait alors entendre… Pour nous ce fut une sorte de salut et la visite caressante et sanctifiante de l’installation-bambouèsque-en-Pierre-ardoise-encordées-du-quatre…

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Dialogue au “Pont des Ondines” Suite au lâcher du poème “Les Ailes du Pouvoir”

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Cela fait 6 jours que le poème « Les Ailes du Pouvoir » a été lâché en pleine nature. Depuis lors, une tendre ébauche de conversation s’est engagée entre ce poème et les éléments, les âmes errantes et les passants qui fréquentent « le Pont des Ondines », ce lieu que l’on nomme ainsi et qui pour l’heure est la nouvelle demeure du texte versifié. Des ajouts d’une grande simplicité et d’une magnifique générosité ont été apportés par des/un inconnu(s) à l’installation.

Face à l’ardoise (support de mes mots suspendu à une structure de bambous reliés par des cordes toutes nouées de trois boucles) une grande branche a été posée au sol. A l’arrière de l’ardoise aux mots en-suspension-de-bambous-liés-par-boucle-tierce, au sol, fragile comme un nuage dans le vent, un sceau bien connu et aimé des curieux pérégrinant et impénitent a été dressé dans l’axe… Cet axe qui permet d’apprécier, si ce n’est d’aimer, la clavicule et néanmoins pentacle, dessiné au dos de l’ardoise, écritoire-à-poésie-en-suspension-bambouesque-assemblé-de fils-gras-par-trois-fois-fixés.

La branche posée au sol devant l’ardoise-aux-mots-en-suspension-bambouesque-fixé-de-trois, a pris cette position par la volonté d’inconnus… Peut-être par des mains humaines, peut-être a t-elle chutée de la darne d’une Ondine malicieuse, ou s’est-elle matérialisée par l’action psychique de généreux « élémentaux », ou est-ce le présent d’un sanglier facétieux ? Nul ne saura jamais ! La branche, dans cette position, semble avoir été  le festin de quelques êtres des bois qui en ont rongé l’écorce… Elle invite aussi à une délimitation de l’espace… Dorénavant, lire ici le poème « Les Ailes du Pouvoir » implique de passer une frontière subtile, presque invisible par sa manifestation discrète… Invitation à un respect de soi-même, respect de l’objet ardoise-aux-mots-en-suspension-bambouesque-lié-de-trois, respect d’un temps de rencontre…

A l’arrière, le « sceau de David » déposé et tissé de brindilles est une installation volontairement éphémère, car ainsi elle pourra s’incarner rapidement en souvenir afin que son sens d’alliance se révèle. Ce dépôt est un geste éminemment magiK. Tout cela, en tous « K », forme un bel ajout… Et il était difficile de faire geste qui m’émeuve plus… Ceci m’incite à croire que ma démarche est juste…

Cela n’est pas le seul module de réponse que j’ai perçu au 6e jour de lâché du poème « Les Ailes du Pouvoir » au « Pont des Ondines ». Passant sur l’autre rive pour capter le  comportement  de l’ardoise-aux-mots-en-suspension-bambouesque-lié-de-trois face au soleil couchant auquel elle est exposée, les rayons de l’invaincu frappèrent une pierre. Affleurant de l’eau cette pierre s’illumina d’or en exaltant sa forme de triangle.

L’or sur le vert, ensemble ces couleurs formaient un axe dont le triangle de pierre était l’aimant et le générateur. L’axe d’or et de vert venant nourrir de lumière l’ardoise-aux-mots-en-suspension-bambouesque-lié-de-trois… Magnifique récompense pour mes « Ailes du Pouvoir »… L’aether est donc or et vert et la vérité blanche !

 

 

 

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Sublime brûlure

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Ce qui s’éclaire ne porte pas de nom et nous parle d’une fête

Sans effort, ni volonté, sa forme totale nous échappe

Sa saveur est sublime, constante, renouvelée et parfaite

Mais, pour l’ignorant, la peur vient vite et sape

L’espoir si sensuel et pourtant spirituel

Car il lui reste tant à brûler de pieds en tête

Sans le total abandon, la liberté n’a pas d’aile

Le geste parle de son âme

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La main s’ouvre et donne

Pour quel honneur ?

Pour qu’elles erreurs ?

Attention à ce qui résonne…

L’enfer est une embuscade, un miroir, une passion convenue

Si la juste pratique sert la bonne conscience

Elle n’est juste qu’en égoïsme

Cultive la connaissance et porte la lumière sur l’être vue

Si le temps est habitude, l’amour est en absence

Adapte en chaque seconde le prisme

Le deux est espoir dans la mort !

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Je suis devenu Deux, m’extirpant de l’incréé, ce « Un » éternel

Dans le lit de mes pensées, la rivière du vivant s’écoule

J’observe ce qui se manifeste et qui n’est que moment du réel

Ce qui est composé n’a de devenir que dans l’abîme et roule

Mais mon être est d’aventure une mère

Tous et, je, font force, c’est l’espoir de la grande gorge

Celle avalante de mort de tout et les Aether

En font du vivant, nourrissant la rage…

Quoi la rage ? Mais oui la rage ! De revenir en majesté…

Revenir pour s’unir, alors en conscience

Seul le sage entend ce mot des sciences

Trois fois justes pour vivre LA félicité